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Les Peuch prennent la route

30 novembre 2012

THE END

De cols en lacs, en coteaux

 

Dimanche 3 juin, nous sommes  toujours à st Jean Pied de port à contempler la pluie arrosée les prés déjà bien verts.

Foret d’Inary ( 4 au 5 juin).Le soleil revenu ,nous montons dans la foret d’Inary à 1200 mètres d’altitude. Les paysages sont magnifiques et les forets de hêtres un vrai régal chromatique. Une palette infinie de vert nous entoure. Nous rencontrons les habitants d’un camping car qui s’installent à coté de nous  afin de dormir à plusieurs en pleine nature. Le petit lac au bord duquel nous sommes est très bucolique et nous partons nous balader en suivant le GR 10 jusqu’au col.  Malgré les beaux paysages traversés tout au long de notre périple, nos Pyrénées savent toujours nous enchanter et nous charmer. En chemin, nous rêvons de  suivre le GR 10, le chemin de st jacques de Compostelle, bref de longue balade à pied…

Après une nuit de repos nous reprenons la route , nous laissant glisser le long de l’autre versant à la découverte de la passerelle de Holzarte.

Holzarte-st engrace (5 juin)

Nous suivons un autre bout du GR10 durant ¾ d’heure avant de nous retrouver face à une passerelle de 100 mètres suspendue à plus de 100 mètres de hauteur au milieu d’une gorge.

_MG_6969  indiana, nous voilà!

C’est beau, une petite traversée et nous voilà reparti vers Saint engrace et ses gorges. Nous sommes en zone pastorale et  nous croisons des animaux en liberté tout au long des chemins et des routes. Les transhumances  commencent. Nous découvrons la montagne en juin, qui se prépare pour l’été avec de belles et très longues journées ensoleillées. Nous poursuivons sur une petite route  qui serpentent  dans la montagne jusqu’au col de la pierre saint martin où nous passerons la nuit.

La pierre st martin(5 au 6)

Il est surprenant de découvrir au tournant de la route un paysage totalement minéral. La pierre blanche des montagnes parsemées de fissures donne une ambiance particulière. Le village est désert, il ne s’éveillera qu’à partir du 13 juillet, journée de fête. Le lendemain , nous redescendons dans la vallée pour une étape plus mystique.

Lourdes(6 et 7 juin). Après Fatima , nous voulions faire étape à Lourdes . Nous tournons plusieurs fois dans la ville à la recherche d’une place pour nous poser pour la journée et la nuit, en vain.

Le sanctuaire est géant, il y a plein de monde partout, à pied en fauteuil, en brancard, il y a même des pistes pour fauteuil , signalées comme les pistes cyclables. Nous nous promenons dans la ville à la découverte de la vie de la petite Bernadette, de  la ville, de son château et de ses vieilles rues.  Nous allons admirer le sanctuaire  avec ses cathédrales et la grotte, puis nous retournerons les pieds en compote au camping nous reposer.

_MG_6974  à l'affut de miracles

Bagneres de Bigorre et le lac de Payolles(7 juin-10juin)

Après avoir sauté d’une vallée à l’autre, nous faisons halte à Bagnères où nous recevons Philippe, un ami de longue date, qui vient partager notre repas.

Après une visite de la ville, nous repartons dans la montagne vers le lac de payolles. Nous sommes époustouflés par le lieu. Une aire de camping car bien équipée avec une belle vue, un lac entouré de montagne verte et de pics  tel le pic du midi qui se reflète dans l’eau.

_MG_6989  _MG_6987

 

Tout autour, des troupeaux de vaches et de chevaux paissent en paix.

_MG_6977  _MG_6981

gourmands attirés par le vieu pain                  lever magique

 

Stéphane galope vers les différents cols  et nous faisons de belles balades. C’est un endroit où nous reviendrons rapidement.

Retour à Auragne (10 juin-17h)

Nous descendons de nos montagnes, en traversant un bout de Gers pour aller saluer « l’animal » et sa famille  avant de prendre le chemin du retour .
Le cœur lourd,  les derniers kilomètres sont avalés. Nous retrouvons plein d’émotions notre village et malgré la pluie qui tombe drue, des habitants, des amis sont venus nous accueillir.

Nous sommes aspirés par le tourbillon des retrouvailles, heureux de revoir toutes ces personnes. Cette ivresse est agréable et nous permet d’atterrir doucement. Nous avons l’impression que c’était hier que nous sommes partis  avec ces mêmes personnes au coin de la rue qui nous saluaient.

Une fois tout le monde parti, nous réinvestissons notre maison, tout fonctionne… pour le moment.

Bernadette d’Auragne et pas de Lourdes nous a concocté un petit plat que nous dégustons totalement déphasés et un peu perdu. 

 Nous aurons du mal à trouver le sommeil , nous  demandant si nous n’avons pas rêvé. Ce voyage était-ce un rêve, une distorsion du temps, une autre dimension ou le tout à la fois ? La réadaptation ne sera pas si simple.

Les premiers jours nous sommes dans les papiers, un an de courrier non lu,  les impôts à déclarer, les enfants à inscrire au collège, les rendez vous pour les visites de reprise de travail ou l’inscription au pôle emploi. C’est un tourbillon. Les jardins sont des jungles et les toiles d’araignées peuplent nos plafonds (de la maison sans roues).

Au bout d’une semaine, nous fuyons nous refugier dans les Pyrénées, affolés par la rapidité avec laquelle nous avons été aspirés dans cette tornade infernale. Nous stoppons tout et jurons que l’on nous y reprendrait plus. Détendus et reposés, nous revenons et nous reprenons tranquillement le cours de notre nouvelle existence en veillant à ne pas nous laisse emporter par la folie que nous avions fui…

Après la rentrée scolaire qui s’est bien déroulée, nous accueillons un nouveau compagnon récupéré à la SPA, ainsi que quelques poules. Nous entamons une nouvelle période de notre existence.

_MG_7005  eden, la nouvelle compagne 

Si nous devions faire un bilan de cette aventure nous pouvons dire que nous sommes heureux de l’avoir fait et quoi que tout le monde puisse penser le plus dur n’est pas le départ mais le retour...

Nous avons fait un beau voyage, eu des relations privilégiées avec nos enfants et entre nous, rencontré des gens adorables coupés des enjeux du monde moderne et retrouvé des valeurs simples et tellement vraies. Nous avons été des privilégiés et nous savourons pleinement nos souvenirs… en attendant le prochain départ.

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2 juin 2012

sur le chemin de retour

ALENTEJO

Serpa  la blanche (16 au 18 mai) : Nous arrivons dans un charmant petit village tout blanc. Après le début d’effervescence qui régnait sur la côte pour les préparatifs de la saison, l’intérieur parait complètement désert. Cette impression de village fantôme ne nous quittera que très rarement lors de nos visites de village. Nous trouvons un super petit camping en centre ville propre, joli et avec des prix défiant toute concurrence. Nous payons 11euros à 4 avec tout de compris. Sur le camping immense, il y a beaucoup de caravanes posées à l’année mais peu de monde en vrai. C’est aussi un camping fantôme. Les douches sont immenses ;  elles me rappellent les colonies de vacances avec plus de 100 enfants. En fin d’après midi, nous partons faire un petit tour dans la ville.

160 SERPA DU 16 AU 18 MAI (1)      160 SERPA DU 16 AU 18 MAI (4)

                                                                 cheminée du sud du portugal


Le lendemain, nous approfondissons notre visite. Il est dommage de trouver pratiquement toutes les églises fermées. Reste l’extérieur à admirer, les jolies ruelles blanches à parcourir et bien sur la citadelle ou le château qui domine le tout. Nous sommes proches de la frontière avec l’Espagne dans une région qui a connu de nombreux occupants et qui a toujours dû se défendre contre un éventuel envahisseur. Nous retrouvons dans l’architecture l’influence arabe, espagnole et portugaise.

 

160 SERPA DU 16 AU 18 MAI (9)  160 SERPA DU 16 AU 18 MAI (11)

 

Le soir arrive au camping, un couple d’autrichien alors que je me rends à la douche, nous convie à passer un peu de temps avec eux. Ils parcourent le monde en camion,  en vélo ou à pied. Dernièrement, ils étaient sur l’Himalaya d’où il a joué de la trompette des alpes.  Devant mon incrédulité, il sort son instrument télescopique et  joue des airs des alpes sous le ciel étoilé du Portugal, un vrai instant de magie. Des campeurs intrigués sortent des tentes et nous voilà quelques uns à discuter  au milieu de ce camping trop grand.

Moura (18 mai) : Un village blanc des remparts, des ruelles un château et toujours personne dans les rues.

 

161 MOURA LE 18 MAI (1)   161 MOURA LE 18 MAI (4)

 

Luz  (18 au 19 mai): nous arrivons à Luz au bord du lac Aquelva , le plus grand lac artificiel d’Europe. Nous y trouvons une aire de service moderne  où seul un camping car portugais est présent. Nous nous posons avec eux, faisons connaissance et partons visiter le village et le lac.

Le village est désert, étrange, encore plus fantomatique que d’habitude. En poursuivant la visite, nous apprenons que le vrai village dort au fond du lac et que ce Luz n’est qu’une réplique du village originel. Voilà pourquoi ce sentiment ; le village a perdu son âme qui est restée au fond du lac. La blessure est encore ouverte, elle transpire, elle suinte, un musée raconte le passé  que personne ne veut oublier, les maisons nouvelles sont inhabitées et à vendre, les déplacés préférant fuir leur souvenirs.

 Il faudra plusieurs années pour que ce lieu revive. Le lac, quant à lui, est gigantesque, magnifique, dommage qu’il porte en lui cette douleur.

Mourao : Un village blanc, des remparts, un château, des ruelles. Joli mais pas original.

 

162 MOURAO LE 19 MAI (1)  163 MAORON LE 19 MAI (1)

  163 MAORON LE 19 MAI (2)

 

Monsaraz(19 au 21 mai) : Nous sommes toujours au bord du lac mais en hauteur ce qui permet d’embrasser une vue panoramique sur les différents bras du lac. Le village est splendide, époustouflant, blanc avec des ruelles, des remparts, des églises ouvertes   et un château, les ingrédients de base de tous les villages du coin, mais avec en plus une atmosphère sereine, magique et reposante.

 

164 MONSARAZ DU 19 AU 21 MAI (15)  164 MONSARAZ DU 19 AU 21 MAI (3)

 

164 MONSARAZ DU 19 AU 21 MAI (12)                   164 MONSARAZ DU 19 AU 21 MAI (6)

 

Il est vrai que cette atmosphère tranquille est la signature du Portugal. C’est un pays pépère, on s’y sent bien partout, pas trop vite, pas trop fort, tout tranquille. Rien à voir avec son voisin, l’Espagne. Stéphane trouverait même cela un peu mort par moment. La ville a même dédié un parking au camping car. C’est royal. Nous surplombons le lac au pied de la ville, au calme, nous savourons ces moments de pur bonheur !

Evora   (21 mai): une grande ville (ou presque), des monuments  romains, des cathédrales, des châteaux, des remparts. La ville se parcours avec plaisir et facilité.

 

166 EVORA LE 21 MAI (1)    166 EVORA LE 21 MAI (3)

 

Nous nous régalons de poulet grillé la spécialité portugaise (frango grilhado) que nous avons adopté à l’unanimité.

Estremoz : cette ville se prononce  «  èchtrémoche », autant vous dire que cela nous a amusés tout au long de la visite. Ici aussi, on trouve un château, des ruelles blanches, des remparts, des églises fermées et un superbe point de vue. La municipalité a mis en place le wifi sur toute la ville, ce qui nous permet de relever nos messages. Il est assez aisé au Portugal d’avoir accès à un internet car toutes les bibliothèques sont équipées et ont le wifi gratuit. De plus, il faut noter que les bibliothèques portugaises sont magnifiques, bien équipées avec  un secteur multimédia et jeux mais aussi un coin détente avec une cafétéria, c’est un vrai lieu de vie,  pas un lieu où l’on doit se déplacer sur la pointe des pieds sous le regard mauvais d’une vielle dame à chignon et lunettes. Leurs bibliothèques sont des centres d’animations, des centres culturels avec lieu d’exposition et plus suivant la taille de la ville. Les supermarchés (pas très grands) sont aussi équipés d’une cafétéria et d’un bar à l’entrée, cela leur donne une ambiance bien particulière , un peu plus humaine que nos hyper centres , lieu de culte de la société de consommation.

Marvao  (21 au 24 mai): nous arrivons au bout de l’Alentejo avec Castelo de vide et Marvao, petit village blanc sur son éperon rocheux qui nous enchantera pendant notre séjour. Tout d’abord  des ingrédients (château, églises, remparts, ruelles, village) d’une beauté exceptionnelle, entretenus restaurés, bichonnés  et servis sur un plateau avec le sourire de tous les villageois à tous les touristes qui font halte en ces lieux. Un vrai régal.

 

168 MARVAO DU 21 AU 24 MAI (4)  168 MARVAO DU 21 AU 24 MAI (5)

 

168 MARVAO DU 21 AU 24 MAI (10)  168 MARVAO DU 21 AU 24 MAI (8)

 

L’infrastructure d’accueil pour les campings cars est aussi parfaite, une aire nouvelle, gratuite avec une vue à couper le souffle et des départs de chemin de rando.

 

168 MARVAO DU 21 AU 24 MAI (14)  168 MARVAO DU 21 AU 24 MAI (20)

une eglise                                                 fontaine le long du chemin de rando


Nous aurons la chance d’y rencontrer des personnes adorables. Un couple de breton et 2 couples de retraités portugais vivant en Alsace (leur accent est inimitable… et difficilement compréhensible).

Le soir, nous discuterons tous ensemble de politique. Cela fait si longtemps que cela ne nous était pas arrivé. De plus, c’est le genre de sujet que l’on évite  histoire de ne pas se mettre en froid avec nos voisins. Mais là, c’est extraordinaire tout le monde est d’accord, et même content que sarko ne soit pas réélu.

Nous échangeons nos bons tuyaux, les adresses des prochaines étapes et chacun reprend son chemin le lendemain.

 

LE CENTRE :

 Fatima : « Jeudi 24 à 17 h sur le parking de Fatima », tel était le contenu du SMS échangé avec la famille Berteau. Nous étions tous là le moment venu. Des cris de joie, les retrouvailles , le plaisir de se raconter nos parcours très différents au Portugal (ils ont suivis la côte et fait du body-board), les enfants  rejouent ensemble comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Ces retrouvailles  avec  la famille du voyage  nous permettent de retrouver ce gout du temps infini, du temps où on avait encore plusieurs mois devant soi avant le retour. C’est difficile pour tout le monde, l’idée de retour s’ancre petit à petit dans nos esprits, il devient peu à peu réalité, même si nous  refusons cette évidence.

 Le sanctuaire de Fatima est de style moderne ce qui nous a surpris car on s’attendait tous à plus  ancien avec de  vieilles icones dorées et des mosaïques abimées. Mais non, tout est neuf et contemporain. La place est inspirée de la place San Marco au Vatican mais en bien plus épurée.

169 FATIMA DU 24 25 MAI (7)  169 FATIMA DU 24 25 MAI (8)

 

 Les enfants sont intrigués par le chemin de croix qu’il faut faire à genou  (ce qui fait mal !!!).  

 

169 FATIMA DU 24 25 MAI (16)            169 FATIMA DU 24 25 MAI (12)

le chemin de croix vers la cathédrale       nous avons devalisé la banque de cierge

 

Il y a plein de bougies, d’encens  parfumant toute la place, et un morceau du mur de Berlin offert (la vierge  aurait prédit et voulu la chute du communisme). Et puis, une chapelle sur le lieu de l’apparition et les tombes de ses enfants bergers qui auraient vu la vierge ; Un style de Lourdes.

Autour du sanctuaire, il ya  plein de petites boutiques qui vendent  des vierges en plastiques modernes ou remplies d’eau,  des tenues religieuses  des chapelets et  plein d’autres  bibelots (les marchands du temple, quoi).

 

169 FATIMA DU 24 25 MAI (11)

 

Le soir venu, nous faisons un petit repas de fête sur le parking où nous passerons la nuit. Le lendemain, imbibés de spiritualité nous partons pour la visite du monastère de Tomar.

 

169 FATIMA DU 24 25 MAI (1)

le nouveau look de coco 

 

Tomar ; El convento de cristo, est un monument classé et il est vraiment magnifique, extraordinaire. De l’extérieur, il parait un peu austère, pas si grand que ça. A L’intérieur, quand on parcourt ses salles on est dans un vrai labyrinthe où les cloitres, les terrasses, les cours s’enchainent, tous aussi beaux les uns que les autres.

 

170 TOMAR LE 25 MAI (4)  170 TOMAR LE 25 MAI (13)

 

170 TOMAR LE 25 MAI (1)   la porte d'entrée de l'église

 

C’est ici que nos chemins se séparent. La famille Berteau fonce sur la France via Salamanque, ils doivent être le 7 juin en Belgique et nous nous partons vers Coimbra.

Coimbra (25 au 27 mai) : Après la nourriture spirituelle voilà la nourriture intellectuelle avec la ville des universités. Nous sommes sur l’aire de campings cars aménagée sur le bord du fleuve juste en face de la vieille ville. Le panorama est superbe avec ses collines verdoyantes et ses grandes bâtisses majestueuses. Notre voisin, un italien vivant sur place, nous offrira des pizzas « faites maison » du moins « faites camion » en guise de pot de bienvenu.

Une grande foire aux livres et artisanale est organisée sur les berges. Nous découvrons les ruelles et les monuments accrochées au flanc  du coteau. Il est dommage que tous les sites soient payants. De nombreux groupes des voyages organisés sillonnent la ville derrière leur guide brandissant un parapluie, un drapeau ou une antenne.

 

171 COIMBRA LE 25 AU 27 MAI (1)  171 COIMBRA LE 25 AU 27 MAI (5)

 

171 COIMBRA LE 25 AU 27 MAI (7)

 

171 COIMBRA LE 25 AU 27 MAI (8)     171 COIMBRA LE 25 AU 27 MAI (9)

Au détour d’une ruelle, nous assisterons à une démonstration de Fado, musique  si belle et si mélancolique. 

Sur les quais, nous retrouvons un grand bazar chinois ouvert presque tous le temps et affichant des prix cassés. Au Portugal, le lot de bazar chinois est impressionnant, toujours des bazars et toujours des prix bas.

 Le lendemain, nous partons pour la vallée de la Douro. En chemin, nous traverserons des paysages enchanteurs qui mériteraient d’être découvert autour de LUZO et sa forêt gigantesque, de VISEU et les méandres du lac et des rivières. Cela sera pour une prochaine fois, avec lisbonne et la cote atlantique.

LA VALLEE DE LA DOURO  et la DUERO (27 au 30 mai)

Peso da regua  : La Douro rappellerait la Dordogne ; un fleuve encaissé entouré de collines remplies de vignes et coulant par moment dans des gorges profondes. Nous nous posons  au bord de la Douro, sur un parking ou même l’électricité nous est offerte. Nous discutons avec nos voisins ,2 couples de retraités français sur le chemin de retour. Le lendemain, nous aurons avec nous un couple d’anglais qui fera un cours d’anglais aux enfants  et tout en anglais, avec le bon accent…

Pinhao, freixo de numao et Torre de Moncorvo, Mirando de douro : Nous suivons le cours de l’eau en recroisant régulièrement les anglais avec qui nous prendront l’apéritif le soir à l’étape à Torre de Moncorvo.( aire de camping car sympa avec douche chaude gratuite). Le paysage le long du fleuve est superbe. Il est impressionnant de voir où les hommes sont allés planter leur vigne et on devine l’effervescence qui doit régner dans cette région au moment des vendanges. Bref, c’est beau…

La vallée du duero en Espagne : Le fleuve continue en Espagne, il change de nom, la Duero et est toujours aussi beau. Nous le poursuivons sur plus de 100 km. Et puis les champs de culture intensive prennent le relais. Des champs immenses, des serres à perte de vue, des troupeaux  énormes, de quoi provoquer la rogne des paysans de l’hexagone. Et bien sur rien de très bio là dedans.

Le PAYS BASQUE :

Passés Pampelune, nous suivons le chemin de saint jacques de Compostelle à l’envers. Les panneaux sont inscrits en basque, les noms  des villes ne correspondent plus à celle de nos cartes. C’est aussi cela le voyage. De belles routes ondulent dans les forêts sur les flancs des Pyrénées, et ainsi nous arrivons à la frontière; Celle-ci n’est pas visible, unité du pays basque oblige seul la forme des panneaux nous indique un changement. Saint jean pied de port  apparait rapidement après s’être laissé glisser au fond des gorges…Nous trouvons l’aire de service pour camping car à coté du terrain de jaï alaÏ. Nous sommes accueillis par les 2 couples de retraités avec qui nous avions discuté à Peso da regua. Nous sommes invités à boire l’apéro pour fêter notre arrivée en France. Hic, le paysage n’est plus trop stable.

Nous réussissons à regagner notre camping car et c’est ainsi que nous passons notre première nuit en France depuis un an, légèrement enivrés par la route parcourue, par les paysages traversés mais aussi par l’apéro avalé. Les poteaux du terrain de rugby nous dominent et nous rassurent. Cela faisait si longtemps que Loïc n’avait pas galopé sur un vrai terrain… 

 

172 SAINT JEAN PIED DE PORT DU 31 AU 4 JUIN (1)

Le lendemain, passée l’euphorie des premières heures, l’humeur est moins joyeuse, nous parlons au passé, nous sommes déjà rentrés tout en étant encore loin. Déphasés, décalés, nous recherchons notre équilibre  dans ce nouveau passage. L’être humain étant doué d’adaptation, nous retrouvons  rapidement nos marques et partons à la découverte du village.

Saint jean pied de port, nom qui fait saliver les enfants (toujours autant fâché avec l’orthographe), est un charmant petit village fortifié. Nous faisons la visite du chemin de ronde des ruelles et de la citadelle. Nous passons la journée à flâner et nous rencontrons des amis de la famille AKIlly parti pour 3 ans autour du monde que nous avions rencontré en Turquie. Il est amusant de voir comment le monde est petit…

Vendredi, nous décidons d’aller nous poser dans un petit camping pas très loin de là, histoire de se poser de prendre le temps et de faire quelques lessives. Nous voilà avec des petits chevaux basques, la piscine, le soleil et la rivière au pied du camping car. Le pied, ça y est c’est de nouveau les vacances !

 

172 SAINT JEAN PIED DE PORT DU 31 AU 4 JUIN (4)  172 SAINT JEAN PIED DE PORT DU 31 AU 4 JUIN (5)

Nous allons continuer à traverser les montagnes ainsi jusqu’à la maison où on devrait apparaitre le 10 juin à 17h, juste avant la fermeture des bureaux de vote. Nous sommes à moins de 300 km de la fin.

D’autres joies nous attendent ; les retrouvailles et le début d’autres choses…

 

Posté à saint jean pied de port, le 2 juin, 30°C, 26328 km au compteur.

15 mai 2012

ANDALOUSIE ET ALGARVE

Départ de Chefchaouen ,le 3 au matin en direction de la ville de Tetouan  puis au vue de l’étendue de la ville, nous continuons sur Tanger med. Nous arrivons au port et nous changeons notre billet, nous voilà donc à devoir embarquer pour l’Espagne 1 heure après. Avant cela nous devons passer les formalités douanières. Et là, on ne rigole pas, nous passons au scanner du moins le camping car, c’est rapide et cela évite de démonter ou de vider le camion. Sitôt finit, une petite visite du camping car par la douane, trois coups de tampon sur le passeport et nous voilà à bord du bateau en direction d’Algésiras. De l’autre coté, l’Espagne, nous tend les bras, et le rocher de Gibraltar joue les prétentieux en nous regardant de  haut.

152 TANGER MED LE 2 MAI (1) the rock

Cette fois-ci, l’organisation est parfaite autant pour l’embarquement que pour le débarquement, les italiens devraient venir prendre des cours …cela me fait penser à une blague que je vais vous conter.

Le meilleur hôtel du monde, dans l’absolu, aurait dans son personnel, un allemand à l’organisation, un italien à l’animation, un français à la cuisine et un anglais à la réception.

Le pire hôtel (toujours dans l’absolu) aurait un italien à l’organisation, un anglais à la cuisine, un allemand à l’animation et un français à la réception.

Voilà, pour les images que se traine chaque nationalité…

Bref, nous voilà donc revenu sur le continent européen avec beaucoup de joie mais aussi une certaine nostalgie  du pays que l’on quitte et de la fin de nos vacances qui s’approche au même rythme que nous remontons vers le nord.

L’ANDALOUSIE

Première étape, pour notre retour en Europe, le parking de LIDL où nous passons la nuit. L’Espagne a de grands centres commerciaux avec un peu les mêmes enseignes que chez nous. Les enfants nous font justement remarquer qu’ils ont l’impression de dormir au centre commercial de Portet,  proche de la maison… Pas très exotique le lieu.

4 mai 2012, il pleut. Nous décidons de partir à la découverte des villages blancs dans le parc naturel de los Alcornocales. Nous grimpons le long de jolies petites routes de montagne (800 mètres d’altitude) et nous admirons les paysages et l’environnement. Hélas, il pleut ce qui nous empêche de faire des balades. Nous arrivons ainsi, butinant d’une petite  route à l’autre, à Ubrique où nous nous installons sur la place du village. Nous faisons ainsi connaissance avec l’Espagne et le rythme espagnol ; de 13h à 17 heures tout est fermé et ensuite la vie reprend jusqu’à 21 heures  et cela même quand il pleut ou qu’il fait froid comme en ce jour. Les maisons sont toutes blanches et de loin on ne distingue que du blanc  dans le vert. Le village est sympa, les gens aussi. Par contre la pluie finira par avoir raison de notre courage et nous finirons blottis dans le camping car autour de chorizo jambon fumée et fromage local. On ne va tout de même éviter de se démoraliser.

5 mai, nous revoilà repartit dans les lacets de la route, jusqu’à Ronda. Le paysage est splendide, la pluie tenace, le ciel chargé.

Ronda : c’est une ville superbe, avec de belles demeures et un pont lancé dans le ravin permettant  le passage de l’autre coté du ravin. Et bien sur  de belles églises, des arènes  et une vue sur la campagne environnante. Nous sommes installés à 2 km de la ville dans un camping, car nous n’avons pas trouvé de lieu pour nous garer. La pluie finit encore une fois par nous chasser et nous lasser.

Coripe : le long de la route, nous visitons de joli petit village avec leurs rues pavées et leurs maisons blanches. Nous finissons par arriver à Coripe et nous nous posons sur la parking de la via verde. C’est une ancienne voie ferré qui na jamais vu le jour et qui relie à travers la montagne  Puerto serrano à Olvera. Les rails n’ont jamais été posé par contre le parcours est jalonné de tunnels et des viaducs. Pour le moment la pluie est torrentielle et cela jusque dans la nuit, nous laissant comme seule possibilité la découverte de la gastronomie andalouse avec au programme toujours chorizo, jambon et fromage.

153 CORIPE 5 ET 6 MAI (6) petit tour sous la pluie

Dimanche  6 mai : jour d’élection présidentielle. Sous un soleil un peu timide, nous nous lançons en vélo jusqu’à Olvéra en VTT. Superbe parcours où l’on découvre des tours sur les sommets,  des taureaux dans les champs, des haciendas au milieu des arbres  et les espagnols en vadrouille le dimanche.

153 CORIPE 5 ET 6 MAI (7)  153 CORIPE 5 ET 6 MAI (13)

vues le long du parcours

153 CORIPE 5 ET 6 MAI (15)  153 CORIPE 5 ET 6 MAI (14)

Olvera                                                        joyeux drilles affamés.

Nous sommes nombreux sur le chemin, tout le monde est sorti prendre l’air après cette semaine de pluie. Nous arrivons  à Olvéra avec son château et son église qui surplombe le village.

Après  44 kilomètres de vélo, nous sommes heureux de retrouver notre camping car , une bonne douche et de se laisser aller à écouter les oiseaux qui chantent sous le soleil couchant ainsi que  d’apprendre la défaite du candidat présidentiel sortant.

Lundi 7 Mai, départ pour Seville.

SEVILLE (7 au 9 mai)

Rien à dire c’est beau. La nature est tropicale et luxuriante. Un climat de détente et de douceur plane au dessus de la ville. On y est bien, sans stress. La ville se visite avec plaisir, tranquillités et plénitude, autant vous dire que j’ai adoré cette ville.

Au camping des français nous ont donné des billets pour le bus qui fait le tour de visite de la ville. Ainsi, nous avons pu voir le parc de l’exposition de 92, les quartiers semi périphérique comme la macarena et le guadalquivir et ses berges. Nous avons apprécié grâce à ce tour offert de nombreux monuments secondaires. Nous avons fait le tour des pavillons de l’exposition de 29 qui sont superbes ainsi que la place d’Espagne. 

Bien sur nous sommes allés visiter l’alcatraz et ses jardins ainsi que la cathédrale et son minaret.

154 SEVILLE 7 ET 8 MAI (6)  154 SEVILLE 7 ET 8 MAI (8)

la place d'Espagne                                      pic nic devant les arènes

154 SEVILLE 7 ET 8 MAI (9)  154 SEVILLE 7 ET 8 MAI (13)

vue du minaret de la cathédrale                    dans la cour de l'alcazar, 

154 SEVILLE 7 ET 8 MAI (24)  154 SEVILLE 7 ET 8 MAI (29)

les jardins de l'alcazar              vie de quartier

La journée fut chaude 32°C et il parait que cela va durer.

Le lendemain, nous reprenons la route en direction de la frontière du Portugal.En chemin, nous cassons le pot d'échappement et le tuyau de vidange des eaux. Mais qu'à cela ne tienne, stéphane sort sa pate magique et du fil de fer et nous revoilà sur la route.

 

L’ALGARVE

ALTURA (9 au 13 mai)

C’est l’été ; il fait chaud (38°C), la mer est belle, le ciel est bleu. Nous sommes sur un parking en terre au bord de la mer dans une petite station balnéaire. C’est le pied. Au programme baignade, petit tour en vélo et farniente. Les matins sont par contre toujours consacré à l’école.

155 ALTURA DU 9 AU 13 MAI (3) un peu de fraternité...

LA CÔTE

Dimanche , jour sans classe, nous partons à l’exploration de la cote. C’est assez construit et de plus en plus en allant vers l’ouest. A la fin de notre plage, nous découvrons le parc naturel qui comprend une lagune qui s’étend jusqu’à FARO.

156 MARIM LE 13 MAI (1) et au milieu coule la rivière...

Nous apprécions les différents ports fluviaux et la vie dans la lagune au gré des marées. Nous visitons aussi le village de pêcheur de OLHAO.

157 OLHAO LE 14 MAI (2)  157 OLHAO LE 14 MAI (7) quartiers des pecheurs

La pêche en mer en fleuve en lagune occupe tous les esprits.les maisons ont toutes une cheminées typiques en bulbes. Les villages parcourus sentent tous la sardine grillé. Ce n’est pas un mythe.

Le soir, nous poserons nos roues à ALBUFEIRA et partirons plonger dans la piscine du camping.

Le lendemain, nous continuons notre balade jusqu‘à Portimao. Nous admirons ainsi une autre image de l’Algarve ; les criques et les falaises. Nous piquerons quelques têtes dans ses eaux bleus au passage.

158 LA DAME DE LA ROCHE 14 MAI (2)  158 LA DAME DE LA ROCHE 14 MAI (3)

plage de rêve                                             baigneurs de rêve

Nous finissons notre route à Alcas de Monchique, dans la serra de Monchique.

159 MONCHIQUE LE 15 MAI (2)  159 MONCHIQUE LE 15 MAI (1)

C’est une station thermale très sympa avec une aire d’accueil original. Le propriétaire nous indique les chemins à suivre pour rejoindre le village. Mardi 15 Mai, nous prendrons plaisir à nous balader en vélo dans les forets d’eucalyptus et à visiter la station thermale. La chaleur de ses derniers jours est devenue « infernale », nous frôlons les 40°C. Sur la route, nous finissons par nous désaltérer avec les oranges laissés sur les arbres après l’autorisation  de la propriétaire. 

Demain, nous partons vers le Nord est à la découverte des villes de l’intérieur.

Fait à Alcas de Monchique, le 15 mai ,40°C, 228 mètres d’altitude,24 654 km au compteur et quelques piqures de moustiques.

1 mai 2012

Derniers temps avant le retour en Europe

Meknes (18 avril au 20 avril) : Nous trouvons un parking accueillant les camping-cars, jour et nuit en plein centre ville à l’entrée de la médina et des principaux monuments.

148 MEKNES DU18 AU 20 AVRIL (8)  148 MEKNES DU18 AU 20 AVRIL (11)

les camping-cars devant le golf royal               la place principale

Nous partons faire notre tour de découverte.

La ville est organisée  avec une partie médina, une partie impériale et la ville nouvelle.

148 MEKNES DU18 AU 20 AVRIL (5)  148 MEKNES DU18 AU 20 AVRIL (6)  148 MEKNES DU18 AU 20 AVRIL (3)

le mausolée                                                                       les ruelles de la médina

Dans la médina, on  retrouve la place d’animation où le soir tous les habitants viennent se promener, écouter les conteurs et admirer les charmeurs de serpents…

La médina est sympa , tranquille , on n’est jamais abordé ,c’est un régal et c’est très reposant pour une médina .Nous découvrons au travers de portes entrouvertes,  de belles salles d’ablutions pour les mosquées ou de belles cours de médrasa(  école coranique).Le lendemain , nous partons à la visite du coté impériale avec le tour du palais royal, le mausolée de Moulay Idriss, le fondateur de la ville et la prison des chrétiens qui accueillis bien d’autres prisonniers.

148 MEKNES DU18 AU 20 AVRIL (2)  le four à bois du hammam

Après un tour des différentes parties de la ville, nous partons un peu au vert.

Moulay idriss- volubilis-sidi ali (20 avril au 22 avril)

Nous nous retrouvons à 20 km de Meknes dans un écrin de verdure agréablement vallonnée. Nous visitons le site archéologique marocain,Volubilis, qui a comme grand intérêt d’être le seul. Après la Grèce, la Turquie , les sites romains nous laissent un peu indifférents.

148 VOLUBILIS LE 20 AVRIL (6)  148 VOLUBILIS LE 20 AVRIL (8)

volubilis

148 VOLUBILIS LE 20 AVRIL (10)  149 SIDI ALI LE 21 ET 22 AVRIL (1)

cigognes                                                     camions peu chargé

Nous avons une vue superbe sur le village de Moulay Idriss, père fondateur de Meknes. Nous trouvons un camping fleuri et verdoyant très sympa. A u dessus, il y a le village de Sidi Ali à 1,5 km à pied. Nous découvrons après ½ d’heure de marche non pas un petit village de montagne mais un petit village de pèlerinage avec ses boutiques alignées qui vendent bougies, encens et animaux pour les sacrifices.

149 SIDI ALI LE 21 ET 22 AVRIL (6)  149 SIDI ALI LE 21 ET 22 AVRIL (7)

les ruelles encombrées 

149 SIDI ALI LE 21 ET 22 AVRIL (8) la grande source

Nous descendons jusqu’à la mosquée fermée pour raison de sécurité (effondrement). Le lendemain, nous ferons le circuit de pèlerinage jusqu’à la grande source qui guérit des vilains maux (diaboliques et autres…) Après avoir fait vos offrandes à la grotte, vous descendez à la source. A la source, il faut prendre de l’eau, se laver dans de petites alcôves et jeter dans la rivière un vêtement souillé qui représentera le mal débarrassé. C’est un lieu magique où règne une ambiance particulière. Il n’y a aucun touriste et l’accueil est très chaleureux. On nous donne plein d’explications.

Fes(22 avril au 25 avril)                              

Nous voilà dans la grande ville touristique. Au programme visite de la médina de long en large et en travers avec découverte des tanneurs, des souks, des dinandiers, des palais, des medersa, des mosquées…Nous sommes installés sur la place Boujloud à 50 mètres de la porte bleue, principale entrée principale de la médina.

150 FES DU 22 AU 25 AVRIL (2)  150 FES DU 22 AU 25 AVRIL (4)

150 FES DU 22 AU 25 AVRIL (6)  150 FES DU 22 AU 25 AVRIL (8)  le quartier des tanneurs

150 FES DU 22 AU 25 AVRIL (10)  150 FES DU 22 AU 25 AVRIL (12)

150 FES DU 22 AU 25 AVRIL (15)  150 FES DU 22 AU 25 AVRIL (17)

150 FES DU 22 AU 25 AVRIL (33) cour de la médersa


Chefchaouen (25 au 2 mai)

Nous traversons de vastes étendues verdoyantes et cultivées dans  les montagnes du Rif. Presque tous les espaces sont travaillés. Ici, il ne manque pas d’eau mais les terrains sont parfois très pentus. Nous sommes  enivrés tout le long du trajet pas l’odeur des fleurs d’orangers. C’est un régal.

Durant notre séjour à Chefchaouen , nous visiterons la médina, la nouvelle ville et nous ferons de belles randonnées dans les montagnes au dessus.

151 CHEFCHAOUEN DU 25 AU 2 MAI (1)  151 CHEFCHAOUEN DU 25 AU 2 MAI (6)

151 CHEFCHAOUEN DU 25 AU 2 MAI (7)  151 CHEFCHAOUEN DU 25 AU 2 MAI (8)

Nous sommes dans la ville représentant la première et la dernière étape au Maroc. Ainsi se croise nouveaux arrivants et les partants, chacun y va de sa petite histoire, commente la météo, joue au baroudeur en racontant son aventure au Maroc devant une assemblée néophyte. Bref la faune des touristes est toujours aussi varié et intéressante à observer.

Demain, nous reprenons la route en direction de Tanger, le nouveau port, en passant par le bord de mer. Nous prendrons un bateau demain ou jeudi en direction de l’Espagne, Algésiras. Notre visa expire vendredi ou samedi, notre épopée au Maroc est terminée. Nous continuerons par l'andalousie et le Portugal avant le retrouver notre petit village.

Nous retiendrons de notre périple au Maroc des images de beaux déserts, la fraicheur des oasis, l'odeur des fleurs d'orangers,les montagnes verdoyantes du haut atlas et du rif, les casbah, les ksour, la gentillesse et l'accueil des marocains et la saveur des épices dans la cuisine mais aussi le flot de camping caristes (48000 par an) envahissant le Maroc avec des comportements colonialistes ou profiteurs. Il y a, heureusement ,dans le lot, des gens qui aiment le Maroc et ses habitants mais il ne representent pas, hélas, la majorité. 

 

Posté le 2 mai du camping de Chefchaouene. 20°C. 700 mètres d’altitudes.23852 km parcourus.

17 avril 2012

Ocre, blanc et vert.

Merzouga ( …-9 avril) :  Nous restons admirer plusieurs nuits de suite la pleine lune sur les dunes de sable, c’est magique.

144 MERZOUGA DU 3 AU 9 AVRIL (1)

Samedi, nous allons dans la ville suivante, Taouz , au bout de la route juste avant l’Algérie.

144 MERZOUGA DU 3 AU 9 AVRIL (3)  

Nous allons rendre visite à un polisseur de pierre à fossiles, car un voyageur rencontré à Tafraoute qui repartait en urgence en France, nous a laissé un paquet d’affaires à  lui amener. Au bout de la piste, nous découvrons un village de terre et Ahmed, le polisseur. Nous sommes invités à manger le tajine avec sa famille car nous amenons des nouvelles de leur ami en plus des affaires. Après le repas, Ahmed nous amène dans une petite cabane pour nous montrer son travail. Il ramasse des pierres dans les mines abandonnées et quand il devine un fossile à l’intérieur, il casse la pierre et la poli. Les outils sont rudimentaires mais efficaces. Ne voulant pas les déranger ni abuser plus longtemps de leur hospitalité, nous repartons et allons admirer les flamants roses sur le lac salé. Cette année avec les pluies, il est en eau. Dans cette région, il y a plus de 7000 ans, il y avait des mers intérieures, une végétation luxuriante. Pour témoignage, on trouve aujourd’hui des peintures rupestres représentant des girafes, des lions, des fossiles de coquillages et des carapaces de tortues…Ce lac  salé est un vestige du passé.

144 MERZOUGA DU 3 AU 9 AVRIL (5)  144 MERZOUGA DU 3 AU 9 AVRIL (7)

la piste du lac                                               les flamants

 

Nous choisissons un nouveau camping de l’autre coté des dunes avec piscine.

144 MERZOUGA DU 3 AU 9 AVRIL (12)

Ils annoncent de la chaleur. Nous en profiterons  en compagnie des élèves ingénieurs arts et métiers de l’école de Meknes en voyage organisée et des enfants du personnel qui ont débuté leur vacances. Il n’est pas facile pour une femme de se baigner, les plus modernes finissent par craquer et se baignent habiller. Même si les métiers comme l’ingénierie s’ouvrent aux femmes, la « pudeur »  ou la tenue de la femme sont toujours très strictes. 2 jours de farniente plus tard, nous reprenons la route.

Nous passons à Rissani au marché où nous mangeons d’excellentes soupes de pois  avant de repartir pour Meski. Nous traversons la palmeraie immense de Tafilalet avant de nous retrouver sur des plateaux désertiques fouettés par le vent.

La source bleue de Meski (9 au 12 avril): Une faille dans le plateau apparait au fond de laquelle coule une rivière et s’épanouit une palmeraie, une oasis. Nous descendons vers la source bleue, une piscine locale où les marocains viennent se baigner et camper .

145 MESKI DU 9 AU 12 AVRIL (2)  145 MESKI DU 9 AU 12 AVRIL (4)

la piscine                                                   les superbaigneurs

Comme nous sommes en période de vacances marocaines, il y a du monde et de l’ambiance, c’est sympa. Nous y retrouvons la famille Berteau ainsi que Nadine et Serge dont c’est l’anniversaire. Nous le fêtons avec repas partagé, grillades,  pâté de croutons et divers petits plats  fait maison. Le lendemain, les Berteau reprennent la route, et nous partons à la découverte de la palmeraie. Je trouve ce type de lieu magique, au milieu du désert, de l’eau, des cultures, des oiseaux qui chantent, de la vie et une atmosphère si particulière.

145 MESKI DU 9 AU 12 AVRIL (7)  145 MESKI DU 9 AU 12 AVRIL (12)  

opération lavage de linge                             la première balade de Loïc sans béquille

145 MESKI DU 9 AU 12 AVRIL (16)  145 MESKI DU 9 AU 12 AVRIL (17)

Les jardins dans la palmeraie

Les gorges du Ziz ( 12 au 13 avril) : La pluie est venue nous déloger de la palmeraie et après avoir posté les devoirs du CNED à Errachidia et manger un tajine , nous allons nous perdre dans les gorges du Ziz, une rivière qui serpente entre des massifs montagneux ocre et totalement désertiques. Le vent souffle et le mauvais temps est annoncé. Devant nous se dresse le haut Atlas , nous avons plusieurs cols à plus de 2000m à passer , nous reprendrons la route demain pour être sûr de passer.

Atlas et moyen atlas – Azrou  (13 avril-18 avril): Comme prévu, le temps se gâte et plus nous montons en altitude et vers le nord plus les températures baissent et plus il pleut.

146 AZROU DU 13  146 AZROU DU 13

Nous finissons dans la neige. On se croirait revenu dans les pays nordiques, Norvège, Finlande. Il fait froid.

146 AZROU DU 13  146 AZROU DU 13

Nous campons au camping de l’émir, du luxe à petit prix.

147 AZROU DU 13

Nous y retrouvons les Berteau qui repartiront le lendemain vers Meknes. Samedi, nous visitons la ville d’Azrou, très sympa avec une médina de montagne.

146 AZROU DU 13  146 AZROU DU 13

146 AZROU DU 13  146 AZROU DU 13

146 AZROU DU 13  146 AZROU DU 13

Depuis Midelt l’architecture a changé, l’ambiance a changé, nous sommes dans les montagnes, c’est un nouveau Maroc que l’on découvre. Il y a des arbres, du vert et la montagne tout autour de nous. Dimanche et lundi, la neige tombe, les cols sont fermés, nous sommes avec 0°C. Nous faisons des petits tours à pied dans le village et dans les pâturages autour.

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Mardi, nous partons voir les singes dans la forêt de cèdres en VTT.Nous ferons un superbe circuit de 16 km dans la foret de cèdres au milieu des singes.

147 AZROU DU 13  147 AZROU DU 13

147 AZROU DU 13

Cela fait 10 mois que nous sommes partis et nous sommes toujours emmerveillés par les paysages et les personnes rencontrés.

 

posté le 17 avril à Azrou, 1460 m d'altitude, 17°C, 23 450 km au compteur.

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6 avril 2012

Enfin, la suite du voyage au Maroc...

De la plaine du Souss à l’Atlas

Tarroudant (15 mars au 18 mars): Pour regagner la vallée du SOUSS, nous traversons les montagnes de l’anti atlas et ses villages accrochés, ses cultures en terrasse, que du bonheur ! Arrivés dans la vallée nous retrouvons les orangeraies, citrons et cultures d’agrumes à foison. Nous arrivons à la petite Marrakech, Taroudant, la mère ou grand-mère de Marrakech selon les dires des habitants. Nous faisons un premier tour de la ville, le soir venu, qui nous laisse une très agréable impression. Marché berbère, souk arabe, quartier des tanneurs, ville entourée de rempart et belle médina tous les ingrédients sont réunis pour un séjour riche en découverte. L’atmosphère que dégage la ville est agréable et détendue et nous tombons sous le charme.

136 TAROUDANT DU 16 AU 18 MARS (2)  136 TAROUDANT DU 16 AU 18 MARS (6)

Nous rencontrons un herboriste avec qui nous passerons une après midi à discuter en sirotant du thé. Il fait un doctorat de sociologie autour de la relation de l’herboriste et de la femme marocaine, c’est un régal de l’écouter. Nous profiterons aussi de son honnêteté pour faire nos emplettes d’épices et d’huile chez lui. Nous rencontrons aussi des ch’tis d’origine marocaine ayant leur famille à  Tarroudant et nous passerons aussi d’agréable moment en leur compagnie. La seule désagréable rencontre sera celle d’un serpent juste à l’arrière du camping car tombé des jardins…

136 TAROUDANT DU 16 AU 18 MARS (7)

Taliouine (18 au20 mars) Tout au fond de la plaine du  Souss , nous sommes à Taliouine , la région du safran. Malheureusement nous n’aurons pas le temps de découvrir la région car Loïc se fait mal  il se tord la cheville) et nous écourterons notre séjour pour aller sur Ouarzazate consulter un docteur.et bien sur pas de photo.

Ouarzazate (20 au23 mars) Nous reprenons la route et nous découvrons des paysages minéraux changeants de couleurs à chaque virage. Nous sommes un peu contrariés et inquiets et nous ne pouvons profiter pleinement des vues. Après avoir pris rendez vous à la clinique privée, nous partons nous installé au camping. Sur le chemin de la clinique, nous retrouvons la famille Berteau en escale aussi sur Ouarzazate et comble du hasard et de la chance, ils ont dans leur camping car des béquilles et une attelle pour les entorses. Nous voilà donc paré pour la suite reste à avoir le diagnostic.

C’est une entorse, immobilisation sans plâtre pour le moment … nous nous retrouvons donc les deux familles au camping pour le plus grand plaisir des petits et des grands.

Le lendemain, nous partirons doucement visiter la casbah et la médina de Taourirt.

137 OUARZAZAT DU 20 AU 23 MARS (5)  137 OUARZAZAT DU 20 AU 23 MARS (9) 

visite de la casbah

137 OUARZAZAT DU 20 AU 23 MARS (12)  la médina

Loïc peine un peu avec ses béquilles ; il va falloir adapter notre programme à ce nouveau fait.

Puis l’orage arrive, un bel orage avec grêle torrent d’eau et nous voilà trempé. Stéphane a pu avoir un taxi et il est rentré avec  Loïc et valentin. Eric a pu mettre les deux petits sur son vélo et filé au camping car. Reste les trois drôles de dames, à se geler sous la pluie et la grêle. Tout les taxis sont pris et nous aurons l’occasion de patauger dans l’eau qui dévale les rues jusqu’aux genoux. C’est une bénédiction pour les marocains, toute cette pluie mais il faut reconnaitre que cela mouille fort et que la température chute …

Jeudi 22 mars. Nous avons encore envie de découvrir le monde et nous avons trouvé une solution magique…..

137 OUARZAZAT DU 20 AU 23 MARS (18)  137 OUARZAZAT DU 20 AU 23 MARS (19)

les 4 Peuch au Népal                                    Les 4 Peuch en chine

137 OUARZAZAT DU 20 AU 23 MARS (25)  137 OUARZAZAT DU 20 AU 23 MARS (29)

les 4 Peuch en Sicile                                      Les 4 Peuch en Egypte

 

La visite des studios de cinéma de Ouarzazate.

137 OUARZAZAT DU 20 AU 23 MARS (21) l'envers du décor

Il y a une grosse quantité de film tourné au Maroc et la construction des décors est vraiment impressionnante. On se régale. Pour Loïc la visite se fait à dos  de Stéphane ou bien en béquille, nous lui avons pris un tabouret pour s’asseoir de temps en temps.


Vendredi 23 mars, il pleut, il pleut et il pleut….Nous reprenons la route pour la vallée du Dadès.

Skoura (23 -25 mars) il pleut , nous faisons quelques tours à pied pas loin . Loïc s’enfonce avec les béquilles. On fera donc découvrir le poker et d’autres jeux à la famille Berteau en plus des corvées quotidiennes.

138 SKOJURA LE 23 MARS 1  138 SKOURA LE23 MARS (2)

séance de henné pour les artistes                   courses pour les sportifs

El kelaa m’gouma et la vallée rose( 25 au 30 mars ): étape dans le camping  d’un super hôtel trois fois trop grand et délirant (colonnes grecques , maisons troglodytes , chambres et suites royales , piscine…). Le lendemain, nous partons dans la vallée rose. Les paysages sont roses et le contraste avec le vert au fond de la vallée est saisissant. Les vues s’enchainent, splendides  et époustouflantes.

 139 VALLEE DES ROSES DU 26 AU 27 MARS (12)  139 VALLEE DES ROSES DU 26 AU 27 MARS (18)

139 VALLEE DES ROSES DU 26 AU 27 MARS (19)  139 VALLEE DES ROSES DU 26 AU 27 MARS (22)

139 VALLEE DES ROSES DU 26 AU 27 MARS (21)  

 

Eric voudra aller s’installer en premier dans un camping idéalement placé en surplomb dans le village de Bou Tharar(1600m). Malheureusement, mauvaise manipulation, terrain trop mou et :ou  engin trop lourd, il restera dans le virage .

139 VALLEE DES ROSES DU 26 AU 27 MARS (10)

 

Nous essaierons à plusieurs à le pousser et après de mains efforts il arrivera à redescendre. Nous nous installerons du coup au bord de la route, après avoir bu un thé avec les forçats du jour. C’est quand même très beau… Mardi, nous allons aller jusqu’au bout de la route, du moins jusqu’au bout du roulable en camping car, car la piste continue mais cassante. La famille Berteau s’est séparé en deux les deux hommes (Eric et valentin) sont partis en vélo et les petits restent avec Christelle. La route grimpe au travers des gorges jusqu’à rejoindre les plateaux au pied du M’Goun, 4071 m. Les sommets et les massifs enneigés ferment l’horizon, le haut atlas est là. C’est impressionnant. Pour nous il ne nous reste plus qu’à faire demi-tour. Nous redescendons la vallée jusqu’à El Kelaa M’Gouma(1500m) . Nous faisons un tour à la coopérative de poignards où nous découvrons les couteaux berbères et touaregs pour les costumes de fêtes. Il s’agit de couteaux de décorations fabriqués en lames de suspensions de camions et richement décorés. Nous retournons nous posés au camping de l’hôtel. Dans la soirée, des campings caristes avertis feront une leçon à l’employé du camping sur les fils électriques et au final , nous nous retrouvons sans électricité. Nous devons unir nos rallonges électriques avec notre voisin pour atteindre les prises postées à l’autre bout du camping. Encore des donneurs de leçons médisants les installations marocaines et faisant … tout le monde.

Mercredi  28 Mars, c’est le jour du souk à Kelaa. Nous entendons les bonimenteurs au loin, tout le monde va faire ses courses, voir ce qui se passe, c’est un temps important dans la vie de village. Nous y ferons nos courses comme tout un chacun. Au menu du jour, poulet fraichement tué et pommes de terre sautés. Les enfants ne se tiennent plus de joie. La pluie continue de tomber avec quelques courtes accalmies. Nous découvrons que nos voisins de camping sont d’anciens bouquinistes (Serge et Nadine), nous échangerons donc sur nos plaisirs de lire et quelques livres autour d’un thé avec 2 autres voyageurs  (Mathieu et  jenny). Serge et Nadine ont tout vendus et ils se promènent depuis 4 ans dans leur camping car un peu partout, Espagne, Portugal, Maroc, France…

Jeudi, jour de lessive et passage du tour du Maroc en vélo (Le tour de France local). Aucun rapport entre les deux à part le fait que cela a rempli la journée que nous finirons à jouer à la pétanque avec Serge et Nadine.

140 EL KELAA M GOUNA DU 27 AU 29 MARS (3)  140 EL KELAA M GOUNA DU 27 AU 29 MARS (5)

Vendredi 30 mars, nous quittons El Kelaa pour les gorges du Dadès et à la pause midi, nous retrouvons sur le bord de la route la famille Berteau qui elle quitte les gorges. On devrait se retrouver dans 2 ou 3 jours. Inch’allah…

Les gorges du Dadès  (30 mars-1er avril) : Nous traversons des paysages rougeoyants à cause de la terre mouillée et de la boue qui a dégoulinée le long des flancs de la montagne. Les gorges sont superbes mais les orages de ces derniers jours ont grossi les rivières qui coupent les routes, nous ne pourront pas aller jusqu’au bout ( au km 60), l’oued occupe la route avec beaucoup de courant au Km 34.

141 DADES DU 30 AU 1 AVRIL (1)

L’eau monte et la route risque d’être coupée dans la soirée au km 25.

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Nous ferons le petit tour des gorges

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et nous installons dans un camping au km 15 face à un massif rocheux appelé les « pattes de singes ».

141 DADES DU 30 AU 1 AVRIL (7)  141 DADES DU 30 AU 1 AVRIL (10)

141 DADES DU 30 AU 1 AVRIL (11)

Le lendemain , nous retrouvons Serge et Nadine et nous échangerons les bons plans de Turquie contre les bons plans du Maroc. Ines et Loic rencontreront les enfants de notre hôte, et ils passeront des petits temps ensemble à dessiner ou à se balader ( pour Ines seulement).

141 DADES DU 30 AU 1 AVRIL (14)

Loic  s’impatiente avec ses béquilles. Nous arrivons dans une période  difficile pour lui.

Les gorges de Todra (1er et 2 avril): nous reprenons la route, pour changer de vallée et de paysages. Les rivières sont toujours en crue et les jeunes garçons sont chargés de déblayer les routes encombrées de boue à la pelle.  La palmeraie de Tinehrir est splendide et s’étire jusqu’aux gorges.

142 TODRA DU 1 AU 2 AVRIL (1)  142 TODRA DU 1 AU 2 AVRIL (2)

Nous sommes arrêtés sur la route par la famille Berteau qui a entendu notre camping car au loin (faisons-nous un drôle de bruit ?). A peine installé au camping a coté d’eux que l’orage éclate et nous force à nous refugier dans nos camping car respectif. La météo est toujours instable et nous nous questionnons sur la suite du parcours. Finalement, nous abandonnerons l’idée du grand tour à l’intérieur des gorges pour plus de sécurité. Le lendemain , nous irons nous balader au fond des gorges du todra avant de reprendre la route.

142 TODRA DU 1 AU 2 AVRIL (9)

Tinedjad, jorf (2 et 3 avril): sur la route vers l’erg de Cherbi, nous faisons des haltes culturelles. Un musée, pour découvrir les anciens métiers, la vie berbère et la calligraphie. Sur le bord de la route, nous voyons passer les troupeaux de chameaux. Plus loin, Stéphane devra aller vérifier à pied la profondeur d’un oued  grossi par les pluies avant de s’élancer dans le passage à guée.

143 JORF LE 3 AVRIL 18 valentin au milieu du gué a pris la photo

Finalement, nous stopperons pour la nuit à Jorf. Nous sommes au milieu de Khetara, ; les canaux souterrains qui amènent l’eau dans les oasis. A la surface n’est visible que les puits plongeant dans le canal.

143 JORF LE 3 AVRIL (3)  143 JORF LE 3 AVRIL (5)

143 JORF LE 3 AVRIL (6)  143 JORF LE 3 AVRIL (14)

143 JORF LE 3 AVRIL (9)

Rissani-Merzouga  (3-7avril) : un petit tour au souk de Rissani , nous permettra de déguster la pizza berbère. Viande de bœuf ou poulet, persil, coriandre,  œuf, oignon le tout dans une pate à pain et enfilé au four, une sorte d’empanadas géant et très bon. Pour les courageux, je promets une dégustation des recettes apprises en route à mon retour. Pour le couscous et le tajine,j’ai des cobayes sous la main et je m’améliore.

143 MERZOUGA DU 3 AU 7 AVRIL (1)  143 MERZOUGA DU 3 AU 7 AVRIL (3)

troupeau de dromadaire sur le chemin            en vue des dunes

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Nous nous installons dans un petit camping (parking) au pied des dunes. La famille Berteau est avec nous. Au programme ; jeux dans le plus grand bac à sable jamais vu, balade en haut des dunes, discussion avec la faune locale et méditation contemplative.

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vues du camping car

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vues autour ....

143 MERZOUGA DU 3 AU 7 AVRIL (23)  143 MERZOUGA DU 3 AU 7 AVRIL (24)

la traversée du désert                                 montée des dunes

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en haut des dunes....                                   entrainement pour Koh lanta

143 MERZOUGA DU 3 AU 7 AVRIL (39)  les 4 Peuch à Merzouga

Le paysage est propice à l’inspiration et avec Ines ,nous ressortons crayons, pastels et pinceaux. Loic commence à poser le pied par terre et l’impatience le dévore…

 

Posté à  Merzouga , le 6 avril, 26°C, 650 m d’altitude, 23 000 km au compteur.

17 mars 2012

de Essaouirra aux portes du désert

De Essaouira aux portes du désert

 

Essaouira (22  et 23 février) Nous nous posons sur le parking de Essaouira au pied des remparts et de la porte d’entrée ( el bab). Nous croisons la famille Berteau qui elle quitte Essaouira pour le sud, on se retrouvera peut être plus tard...

   126 ESSAOUIRA LE 23 FEVRIER (4)

Nous commençons  notre visite par un tour à la poste et nous découvrons que les cours du  CNED sont arrivés. Commence alors un petit marathon pour les récupérer. Tout d’abord trouver la monnaie correspondant pile au coût des timbres pour avoir un reçu qui permettra le retrait du colis dans une autre poste, mais le lendemain, car la poste est  déjà fermée.

Nous partons visiter  la médina  en jouant à se perdre dans les rues. Cette ville est reposante et agréable après Marrakech.

126 ESSAOUIRA LE 23 FEVRIER (2)                   126 ESSAOUIRA LE 23 FEVRIER (8)

Il y a des artisans tout au long des rues avec une spécialité pour le thuya, bois qui sent très bon.

126 ESSAOUIRA LE 23 FEVRIER (7)  petit tour au souk aux poissons.

Le lendemain, nous devons retirer notre colis entre 14H30 et 15h30 à la poste de la gare routière quand la douane l’aura ouvert. Mais la ponctualité n’est pas de rigueur pour la douanière qui n’arrivera qu’à 15h15. Nous pourrons tout de même récupérer notre colis et reprendre notre route vers le sud.

Sidi kaouki (23 au 26 février) Nous nous arretons à Sidi Kaouki sur une plage où pendant quelques temps nous profiterons de la baignade et de la douceur de vivre marocaine. Le site est moins envahi par les touristes même si nous sommes encore nombreux.

127 SIDI KAOUKI LE 24 AU 26 FEVRIER (4)    127 SIDI KAOUKI LE 24 AU 26 FEVRIER (8)  128 IMSOUANE LE 27 FEVRIER (4)

corvée d'eau au puit                                coucher de soleil         bord de plage

Imsouane (26 au 28 février) Autre plage , autre ville, autre côte où nous apprécions  la vie des pêcheurs et les balades le long de la côte.

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balade sur la côte                                           le port

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le village de imsouane                                   avec les pecheurs

La vallée du paradis (28 février au 4 mars) Après l’océan , nous partons à la rencontre des terres et en particulier de la vallée du paradis. Nous suivons l’oued et nous nous enfonçons dans des gorges ombragées par les palmiers, c’est magnifique.

 

Nous nous posons sur le parking de départ des randonnées et dans la soirée nous retrouvons  la famille ROY,(piere, stéphanie,naim,melhil et siloé),Naïm c’est cassé le bras en tombant d’un palmier et ils ont du aller à l’hopital d’Agadir. Les soins au Maroc sont chers, tout le monde n’a donc pas accès au soin. Nous avons déjà remarqué de nombreuses personnes boitant où à la dentition très abimé pour ne pas dire inexistante et nous avons maintenant une explication à cet état de fait. Le lendemain, nous partons en randonnée pour la visite de la vallée avec au programme : baignade, Tajine et farniente.

129 VALLEE DU PARADIS DU 28 AU 4 MARS (2)  129 VALLEE DU PARADIS DU 28 AU 4 MARS (31)

Le jour suivant, nous remettrons cela. Un autre jour, nous partons en balade en VTT, car les voitures de tourisme ne passent pas, à la découverte d’un village aït lahcen, et d’une cascade . Nous finirons à pied car même les VTT ne passent plus. C’est superbe, un vrai régal !

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Le soir nous nous posons à l’entrée du village de Toghrat. Nous visitons les jardins autour de la source. C’est incroyable ce frais, ce vert au milieu de ce paysage aride. Nous découvrons ainsi notre première oasis.

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les jardins                                                  coucher de soleil

Le lendemain suite à une visite du village, nous sommes invités à manger un couscous chez des  connaissances de Pierre et Stéphanie (cela fait plus de 10 ans qui viennent au Maroc).

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Etant nombreux, avec Stéphanie nous resterons préparer le couscous avec Fatima ce qui me permettre de découvrir sa recette et d’apprendre quelques mots de Berbère. Ma prononciation amuse beaucoup … Cette petite immersion nous aura permis de découvrir un Maroc loin des convois de camping car et des touristes.

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ruches du village

Mirleft ( 4 mars au 8mars) . C’est dimanche, nous quittons la vallée du paradis alors que de nombreux marocains y viennent pour la journée. Nous nous posons à Mirleft dans un camping  associatif très sympa. Pour le plus  grand plaisir de Loïc ,les gérants sont d’anciens joueurs de Rugby. Nous découvrons aussi  un village et  une crique.

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130 MIRLEFT DU 4 AU 8 MARS (13)

Oasis de tighmert ( 8 au 10 mars)Toujours plus au sud. La population change, les habitants sont plus noirs, les habits des femmes plus colorés et les hommes portent des turbans. Nous arrivons dans un oasis que nous parcourrons durant 2 jours en Vélo.  Nous découvrons la vie dans un oasis ( visite de musée , des jardins…)et nous passons  un temps avec Christine et jean pierre (repas partagés, discussion…)qui était nos voisins de camping déjà à Mirleft.

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131 OASIS TIMGHIRT DU 8 AU 10 MARS (4)

Guelmine : Samedi, jour du grand souk à la ville. Comme de nombreuses personnes nous partons au souk , le plus grand du sud. Nous visitons la partie souk aux animaux où sont vendus chèvres, moutons, vaches et dromadaires et après nous faisons le plein de légumes et de fruits avant de reprendre la route.

Amtoudi (10 au 12 mars): après une route superbe dans un paysage totalement minéral, nous arrivons à Amtoudi. Nous y découvrirons un oasis (normal, sans eau pas de vie), et des agadirs, des greniers fortifiés en haut des montagnes.

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sur la route                                                   les jardins

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dans les jardins                                           agadir

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visite de l'agadir                                          agadir vu du bas

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balade  dans les gorges

Nous faisons aussi la connaissance d’un couple d’autrichiens qui le soir venu nous racontera les étoiles au coin du feu.

Les gorges de Ait mansour (12 au 14 mars): pour rejoindre les gorges nous prenons à l’aventure une route indiquée comme possible par un camping cariste. Nous serons les pionniers et une fois passés nous devons envoyer un sms au camping pour décrire la route aux campings caristes intéressés. Nous nous engageons donc dans une petite route et très rapidement une voiture nous arrête pour nous signaler qu’il n’y a bientôt plus de route et qu’il nous faut faire demi-tour. Aventuriers ou inconscients, nous continuons, la route est belle toujours asphalté puis de terre mais roulante dans un paysage digne d’un grand western.

133 AIT MANSOUR DU 12 AU 14 MARS (4)  133 AIT MANSOUR DU 12 AU 14 MARS (6)

Et puis la route se trouve être dans le fond de l’oued et là les gros cailloux nous balance un peu plus. Nous arrivons dans un petit village et nous essayons d’avoir des renseignements. Peu hélas parlent le français et nous essayons de communiquer en mélangeant les quelques mots d’arabe, de berbère  que nous connaissons. Certains nous disent de faire demi-tour, puis au café un habitant possédant une voiture (chose rare) nous fait comprendre que cela passe… Nous repartons…

133 AIT MANSOUR DU 12 AU 14 MARS (12)

Nous nous retrouvons très vite à l’attaque de la montagne sur une piste toujours un peu cassante mais où coco passe. Il y a des travaux d’aménagement. Nous rencontrons le chef des travaux qui nous explique dans un français impeccable que nous pouvons continuer. Victoire ! Détendus ou presque, nous apprécions les paysages, et nous nous élançons à l’assaut de la montagne. Nous ne croiserons personne à part les ouvriers des chantiers sur cette piste de 60 KM. Vers la fin, la piste devient plus roulante et nous dépassons les 10 KM/H du début. Hélas, notre vitesse produit une quantité de poussière inimaginable et le camping car s’en remplit. Il y a 1 cm sur les tables et nous en trouvons partout, partout, partout.

133 AIT MANSOUR DU 12 AU 14 MARS (13) Il se voit dèjà sur la Paris Dakar

Nous retrouvons enfin la route goudronnée. Les paysages sont incroyables, on en prend plein les yeux. Nous tentons de trouver la petite route qui rejoint les gorges. Nous ratons notre embranchement et nous nous retrouvons dans les mines d’or. Les mineurs sont charriés en bus jusqu’à leur lieu de travail. Puis nous trouvons la route accrochée au flanc de la falaise qui nous conduit jusqu’au fin fond des gorges en traversant de nombreux petits villages. Les superlatifs manquent pour les paysages tellement c’est beau.

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Nous trouvons un parking où nous poser pour la nuit sous les palmiers dattiers et à coté de la rivière. Le lendemain, nous continuons à pied, notre visite de l’oasis. On s’y sent bien, c’est sympa ainsi que la population. Le matin, les femmes vont travailler dans la palmeraie alors que beaucoup d’hommes travaillent à la mine. Le costumes traditionnelles sont naturellement portés (ce n’est pas pour le folklore). Les enfants se sont construits une cabane dans la palmeraie à l’arrière du campng car et se poursuivent armés d’arc construit en branche de palmiers. Ils intriguent les touristes de passages qui voient courir d’arbres en arbres, nos petits sauvages !

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Tafraoute (14 mars au 15 mars): le mercredi, c’est le jour du souk à Tafraoute, nous montons donc à la ville. La route pour sortir des gorges est aussi très pittoresque. On découvre sur les plateaux les agglomérats de pierre aux formes évocatrices (chapeau de napoléon, tête de machin, comme dans le Sidobre…) et les rochers peints d’un artiste en manque de toile.

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Nous nous installons sous les palmiers pour la nuit et nous partons à la découverte du souk et de la ville des babouches. Il y a les babouches arabes (pointues et les babouches berbère à bout ronds et avec une languette pour les mettre en position marche, à l’arrière. La ville est un peu touristique et les prix un peu élevés. Il est difficile de marchander quand la plupart des touristes achètent jusqu’à 4 à 5 paires de babouches par couple…De plus, je ne trouve pas la qualité exceptionnelle ni la chaussure proposée  très confortable, nous verrons donc plus tard pour les babouches. Le soir venu, nous nous endormons face à un paysage une fois de plus grandiose.

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coco en voyage


posté à Tarrouddant , le 17 mars 2012, 38°C, 22 104 km parcourrus,9 mois de vadrouille .

22 février 2012

De Casablanca à Marrakech

 

Nous quittons  Moulay Bousselham. La veille, en rentrant  un peu tard, j’ai vu un soldat armé devant notre camping car. Je vous rassure ce n’était pas pour nous. Depuis deux ans, l’armée est installée dans le camping et le long des plages de la méditerranée et du nord de l’atlantique pour lutter contre le trafic de drogue entre autres.  Le site de la lagune de Moulay Bousselham est un lieu de refuge pour les passeurs, pour la nuit ou en cas de tempête.

 Nous traversons des espaces agricoles avec des cultures et quelques élevages le tout à dimension familiale et très locale. En opposition avec ce monde rural, nous nous arrêtons faire des courses chez Marjane,  grand magasin appartenant au groupe Auchan. Nous nous posons, en fin de journée, au camping de Mohammédia, « l’océan bleu » où nous retrouvons la famille Berteau, un peu plus tard dans la soirée. D’un seul coup ce camping si silencieux et  si paisible, peuplé de camping caristes retraités, se remplit de bruit, de cris d’enfants. Nous sentons les regards désapprobateurs de nos voisins derrière les rideaux aluminisés. Nous nous attendons à voir surgir un papi grincheux d’un moment à l’autre. Mais non, nous ferons rentrer les enfants à temps.

Casablanca (15 février) : Le lendemain, nous partons visiter Casablanca. Nous nous retrouvons dans le flot de voitures dans les rues de la ville, à jouer du klaxon et des coudes pour pouvoir avancer. Nous arriverons ainsi jusqu’au pied de la grande mosquée Hassan II.

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C’est une rare mosquée que l’on peut visiter en tant que non musulman au Maroc. C’est un bâtiment démesuré, magnifique et impressionnant. Rien à voir avec les mosquées turques. Les minarets, ici,sont carré et il y en a qu’un.

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L’intérieur est grandiose.

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Après la visite, nous reprenons notre route  pour aller se poser sur le parking d’une plage à Dar bouaza, toujours en compagnie de la famille Berteau. Les enfants sont heureux de pouvoir galoper dans le sable tous ensemble. Les adultes échangent sur les routes à prendre et le voyage en général.

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Le lendemain matin, nous assistons au départ de pêcheurs sur des chambres à air de camion. Nous sommes surpris de la distance à laquelle ils partent sur leurs frêles embarcations car l’océan a de belles vagues et ne parait pas docile.

El Jadida : nous faisons une halte, le midi, pour visiter la cité portugaise et la citerne d’el Jadida

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Oualidia  (16 février): Nouvelle plage, nouveau parking pour dormir et toujours des  pêcheurs dans un site superbe entre lagune et océan. Nous retrouvons la famille Berteau à l’étape et nous nous offrirons le luxe d’une grillade de poissons entre nos deux camping car accompagné en apéro par des couteaux(le coquillage).

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Trajet Oualidia- Marrakech : le phare de Benouza est notre destination pour le repas de midi. Le petit parking, ne nous inspire pas spécialement pour la nuit, nous continuons donc notre route jusqu’à La plage de alla-Fatna.

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Ce site est superbe. Le parking est en hauteur malgré une descente vertigineuse, nous permettant ainsi d’avoir un beau point de vue sur la côte. C’est un spot à surfeur et nous prendrons le temps de discuter avec eux. La remontée bien raide inquiète nos chauffeurs et nous décidons de ne pas rester dormir ici de peur de ne pouvoir ressortir du lieu le lendemain matin, à froid. La prochaine étape se trouve être Safi, ville de potiers. Nous ne trouverons pas là non plus notre bonheur. Le parking de la plage, site indiqué comme étape nocturne possible se trouve être entre une usine et  une falaise qui s’écroule, quant au camping, il a des tarifs prohibitifs pour des prestations offertes minimales (parking  avec douches chaudes sans électricité à 140 dhs).

La route entre Safi et Marrakech : Tant pis pour Safi, nous continuons en direction de Marrakech. Nous ferons halte pour la nuit dans une station service à l’entrée d’un village toujours en compagnie des Berteau.

Marrakech(18 au 22 février) : Avant de rentrer à Marrakech, nous faisons le plein de gaz . Nous avons trouvé une usine qui remplit les bouteilles de propane. Puis, nous trouvons un parking en centre ville, le parking de la Koutoubia.

124 MARRAKECH DU 18 AU 21 FEDVRIER (1) LA KOUTOUBIA   124 MARRAKECH DU 18 AU 21 FEDVRIER (25) 

Nous sommes  proches les uns des autres mais être à 200 mètres de la place Jamaa el fna , ce n’est pas rien. Puis nos voisins  c’est la famille Berteau …C’est pratique pour se passer le sel, les plats ou les rapporteurs par la fenêtre.

La place Jamaa El Fna est bien sur notre première visite. Tout d’abord à 15 h pour voir les singes, les serpents, les diseuses de bonnes aventures, les conteurs, les musiciens, les tatouages au henné…

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Puis nous y reviendrons pour 17H00 pour voir le changement se produire, seuls les spectacles restent et les restaurants ambulants  s’installent. Nous mangerons sur un étal du tajine et du couscous  (pas bon, d’accord pas cher non plus). C’est plus pour l’ambiance que pour la gastronomie.

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Dimanche, nous partons visiter  le quartier mellah et ses environs.

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Nous découvrons les herboristeries présentées comme des pharmacies berbères mais surtout bien touristiques, avec le bois de santal, de la pierre d’alun, du musc, du santal , le cure dent berbère, de la sève d’eucalyptus, des encens à base de minéraux, bref un superbe arsenal en plus des épices plus traditionnel. Je me régale et il est difficile de ne pas se laisser entrainer au fond de chaque magasin, au grand désespoir de Stéphane. Cette fois ci nous mangerons de vrai bon tajine dans un petit restaurant.

 L’après midi, nous irons jouer à nous perdre dans les souks. C’est gigantesque et extraordinaire, nous passons d’un souk à un autre, la laine, les épices, les ferronniers, les tisserands, les cuivres, le souk des babouches, les pâtisseries (nous aurons même droit à une pâtisserie)….

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Valentin, le copain à Loïc ( dans la famille Berteau , le fils)fera la visite avec nous. Bien sur, nous finirons par nous égarer et un marchand de babouche nous offrira le thé. Il est berbère de la région de Tafraoute et dans sa famille, ils sont dans les babouches depuis plusieurs générations, au début fabricants et maintenant vendeurs. Ce petit intermède est fort agréable et très reposant. Nous reprendrons notre errance et nous sortirons de ce dédale 2H30 plus tard sans avoir fait le tour totalement des souks mais les pieds en compote.

Lundi , c’est une journée cool, avec bien sur école le matin  et hammam et tatouages au henné l’après midi.

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Nous n’en parlons pas souvent mais il faut rappeler que nos enfants sont en classe 6 jours sur 7 et durant  3 à 4 heures, le matin. Le cadre est bien sur plus sympathique qu’une salle de classe classique mais se concentrer dans des lieux enchanteurs cela relève presque de l’exploit, surtout pour Loïc qui n’a pas besoin de grand-chose pour rêvasser en classe.

Le Hammam où je suis allée est traditionnel, il y a plein de femmes marocaines et de la grand-mère à la petite fille et j’y apprends à « me laver ». Je ne me pensais pas aussi sale. Je fais peau neuve, après une superbe séance de gommage et savonnage.

Le soir, nous partagerons le repas avec la famille Berteau car le lendemain, ils partent pour Essaouira et nous nous restons un jour de plus dans la ville. Nous risquons surement de nous revoir sur le parcours.

Mardi 21 février, après les « au revoir »  avec nos différents voisins de parking, nous partons visiter les tombeaux Saadiens, le quartier de la casbah et le palais de Bahia.

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Stéphane en profitera pour passer chez le barbier  et avec Inès nous irons au souk aux épices acheter de l’eau de rose et des épices pour la cuisine. Chaque fin de journée, nous finissons sur la place Jamaa El Fna, c’est chaque fois un émerveillement. Nous nous laisserons tenter par les escargots, pas assez épicés à notre gout. Inès ne les digèrera pas du tout et la nuit sera mouvementée.

Dernière nuit à Marrakech, demain, nous partons pour Essaouira à la rencontre des cours du CNED  pour Inès, envoyés en poste restante et en espérant que ceux-ci arriveront sans trop tarder.

posté le 22 Février Essaouira 23°C

13 février 2012

chaud et froid...

Oui, cela fait un bout de temps que nous n’avons pas mis à jour le blog. Donc nous allons reprendre l’aventure au 15 janvier en Grèce pour aller jusqu’au Maroc le 13  février en passant par l’Italie.

J’en profite pour répondre aux questionnements de nombreux lecteurs sur « notre trafic » avec les bouteilles de gaz. Malgré des lois européennes sur des politiques communes et des volontés d’harmonisation, les bouteilles  de gaz de chaque pays restent différentes au niveau des raccords et des formats. De plus les consignes des bouteilles ne sont valables que dans un seul pays. Il faut donc avoir en réserve des raccords pour chaque pays et accepter de perdre la consigne à chaque changement de bouteille. Ne voulant rien perdre, nous avons donc essayé comme tous les voyageurs rencontrés, de remplir ou faire remplir nos bouteilles de gaz le plus souvent possible.

Gythion (du 15 au 18 janvier): Nous sommes restés encore quelques jours sur cette place. Il faut dire que le lieu est beau,  les gens agréables, nous ne sommes pas loin de la ville en vélo. Tout pour réussir un bon séjour. Nous restons aussi car c’est mardi mon anniversaire  et autant le fêter avec des gens agréable, dans un lieu sympa plutôt que sur le bord d’un parking.

108 GUYTHION DU 8 AU 14 JANVIER (2)  SERGE ET SEUCA nos yogis preférés

Cela sera une superbe journée; Comme d’habitude, nous faisons les repas du midi ensemble en partageant chacun nos petits plats et  ce jour là tout le monde s’est surpassées.  Cette jolie assemblée m’offrira un tableau avec des esquisses et des peintures du coin. Plus des écharpes, et autres petites attentions dont la liste serait trop longue à rapporter en cette page. Bref je suis gâtée… Le lendemain, hélas comme prévu, c’est le départ. Nous sommes le 18 janvier et nous avons rendez vous à Rome dans quelques jours.  Nous avons remarqué que les dates posées, représentaient des contraintes  car  cela nous oblige à accélérer ou bien à ralentir. Dans notre cas, il s’agit d’une forte accélération que nous accentuerons par la réservation de notre traversée en bateau pour le Maroc pour le 4 février sur les bons conseils de voyageurs en attente à Gènes. Il n’y a pas que ces rendez vous qui nous font accélérer mais aussi les prix de la vie en Europe, il y a eu une envolée vertigineuse. En Grèce, le prix du gasoil est à 1 euros 50 , le pain à 1 euros 50 seul les fruits et légumes sur les marchés ont des prix raisonnables. Le lait est à  2 euros le litre et la farine (à prix cassé) à 1 euros 20 le kg. Nous avons en référence que les prix français au moment de notre départ début juin 2011 et nos familles et amis nous apprennent que en France aussi l’effet de la crise se fait sentir dans le panier de la ménagère .ça ne donne pas envie de rentrer… D’après tous les voyageurs rencontrés, l’Italie est encore plus chère que la Grèce ?! Mama mia, qu’est ce que cela va être, presque la Norvège en fin de compte….. !? Notre budget  n’a pas été calculé avec une telle augmentation de prix et il a fondu comme neige au soleil. Nous ne pourrons pas ainsi nous attarder en Italie et nous préférons partir vers le Maroc rapidement où la vie est parait il moins chère afin de ne pas rentrer dans dix jours.

Bref, nous reprenons notre route dans le Péloponnèse et nous traversons des sites enchanteurs. Nous devons passés des cols  où la neige, la glace et le soleil se côtoient afin de  sauter de vallée en vallée jusqu’au bord de mer, la cote ouest du Péloponnèse. De là, la route se fait moins sinueuse et moins escarpée et nous atteignons Olympe dans la soirée.

Olympie : Nous voilà posés sur le parking du site des premiers jeux olympiques. Avec les enfants, nous ferons une balade à pied tout autour du site par un sentier aménagé, ce qui nous donne une bonne image des lieux. Stéphane et les enfants commencent à saturer des ruines (comme ils disent) et il est temps de quitter la Grèce et de changer de type de visite. Comme à chaque lieu archéologique, nous referons une petite révision de l’Histoire, ici Grecques et Romaines.

Patra (19 janvier) : Cette ville sera notre dernière étape Grecque. Nous filons au port, pour trouver un ferry pour l’Italie.

109 PATRAS LE 19 JANVIER (1)

Sur le port, nous assistons stupéfait au manège des « clandestins » qui essaient de s’accrocher au dessous des camions. Je ne pensais pas  voir cette activité aussi facilement et en plein jour. Du coup à l’entrée du port, le camping-car sera fouillé et le dessous inspecté. La Grèce est un lieu de passage car nous avions vu beaucoup de réfugiés aussi à Alexandroúpolis en provenance des pays plus à l’est. La traversée  de nuit du 19 au 20 janvier sera un peu folklorique. Nous n’avons pas pris de cabine (question budget) et nous dormons sur le pont (sur des sièges ou au sol). Jusqu’à Igounoumesta , le bateau est vide mais avant l’arrivée , un marin nous fait comprendre que nous allons être complet… C’était vrai, des gens arrivent de partout, s’installent sur les places libres et au sol.  En quelques minutes la salle est pleine et il est devenu difficile de circuler sans enjamber personnes. Des enfants pleurent, des hommes ronflent, d’autres toussent…. La nuit sera longue….

110 POMPEI LE 20 ET 21 JANVIER (1)   des pas clandestins....

Nous arrivons enfin à Bari avec 2 ou 3 heures de retard. La météo a ralenti  le bateau. Nous apprenons que les jours derniers les traversées avaient été annulés et que demain à cause du vent, il n’y aura pas de traversées. Voilà pourquoi nous étions si nombreux à bord. Le camping car est coincé entre les semi-remorques, il fait minuscule. Même les camions étaient nombreux à bord et nous attendrons une bonne heure avant de pouvoir sortir avec coco du bateau. De nouveau, nous assistons à un drôle de manège. ; Des gens montent et descendent des voitures juste avant les contrôles, ils sont repris plus loin discrètement… On ne comprend pas tout, c’est un peu curieux...

Nous prenons la route vers Pompéi  avec une tempête que nous prendrons de face tout le long du trajet.

Pompéi ( 20 – 21 Janvier): nous trouvons dans la ville une aire de camping car à 5 minutes à pied du centre ville et du site. Il pleut, nous faisons juste un tour et nous attendons demain, pour les visites. Nous entendons surpris le soir l’angélus, cela fait 4 mois que le rythme et le chant des cloches ne nous accompagnaient plus quotidiennement, c’est une sensation bizarre, nous avons changé de culture,  de pays,  à nous la découverte… Le site de Pompéi est dans la ville  et en même temps c’est normal car c’est la ville elle même qui s’est faite recouvrir par les cendre du Vésuve. D’ailleurs ce matin le volcan domine toute la ville, sous un beau soleil.

110 POMPEI LE 20 ET 21 JANVIER (2)   110 POMPEI LE 20 ET 21 JANVIER (4) 

la ville nouvelle                        l'amphithéatre

Le site est extraordinaire, super bien conservé, jusqu’au corps des personnes sur lesquels on devine et même entendre leur dernier cri, c’est très impressionnant. Nous parcourons les rues de l’ancienne cité durant plus de trois heures sans que l’intérêt  ne baisse tant il est facile de s’imaginer la vie à cette époque.

110 POMPEI LE 20 ET 21 JANVIER (11)  110 POMPEI LE 20 ET 21 JANVIER (15) 

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110 POMPEI LE 20 ET 21 JANVIER (26) 

Nous comprenons ainsi mieux l’organisation des villes Romaines. Et oui les grecs c’est fini ! Nous avons avancé dans nos cours d’histoire et nous en sommes à a civilisation romaine. D’ailleurs demain, dimanche 22 janvier, nous nous levons aux aurores pour aller à Rome. « Tous les chemins mènent à Rome » a été dit un jour. Et bien oui…. La preuve….

En rentrant, nous visionnerons un « c’est pas sorcier » sur Pompéi, afin de parfaire notre visite.

Rome (du dimanche 22 au vendredi 27 janvier)

Arrivés au camping de Rome, nous retrouvons Panou et Manou, les parents de Stéphane, qui sont déjà installés dans leur chalet depuis la veille. C’est leur cadeau de noël, offert par un de leurs  amis, une semaine à Rome pour retrouver leurs petits enfants. Les petits enfants d’ailleurs filent s’installer dans le chalet de leurs grands parents où une chambre leur est réservée. Leur chalet est grand et nous pourrons y cuisiner et y prendre nos repas tous ensemble. En face du camping, il y a un supermarché où nous faisons nos courses.

Le lendemain, lundi, notre première visite romaine sera pour le Vatican. Après avoir pris le bus nous arrivons au pied des murailles de la cité état du Vatican. Nous commençons par le (les) musées. Après avoir subi un contrôle digne des grands aéroports, nous enchainons les visites de salles, de chapelle, de couloirs du Vatican… remplis d’œuvre d’art du sol au plafond.

111 ROME ET VATICAN DU 22 AU 27 JANVIER (2)  111 ROME ET VATICAN DU 22 AU 27 JANVIER (4) 

Nous découvrons l’art de la renaissance et même d’avant car depuis sa création, le Vatican a récolté les œuvres d’art témoins de chaque époque. Les plus grands artistes se côtoient, on ne sait où donner de la tête.  D’ailleurs, nous avons tous vu des images de ces œuvres par contre nous n’avons pas la notion des dimensions. Nous avons vu le penseur de Rodin qui est petit, des peintures de Matisse qui sont immenses… des Picassos, des Dali, des Kandinsky, des van Gogh …Bref, cette visite fut un régal . Nous avons fini la visite par les salles peintes par Raphaël et bien sur la chapelle Sixtine. Des lieux mythiques….

Il nous faut ressortir du Vatican pour trouver un restaurant et pouvoir avaler pizza, lasagnes, pain à l’huile… de la bonne cuisine italienne, tout simplement. L’après midi, nous re-rentrons au Vatican par la place St Pierre. C’est incroyable ! Mais nous imaginions tous cette place encore plus grande. Les œuvres du Bernin ornent le Vatican ainsi que toutes les places de Rome. Il y a des artistes  vraiment extraordinaires. Nous enchainons avec la cathédrale qui est tout aussi splendide.

111 ROME ET VATICAN DU 22 AU 27 JANVIER (12)  111 ROME ET VATICAN DU 22 AU 27 JANVIER (13) 

La place saint pierre

En fin de journée, les superlatifs viennent à manquer. Nous rentrons les pieds en compote, les yeux explosés par la vision de tant de belles choses…

Le lendemain, au grand désespoir de ma petite famille, on retourne dans la Rome  antique et on va visiter le Colysée, les forums romains et impériaux pour finir sur la place Venezzia avec le monument de la victoire et le soldat inconnu (Emmanuel II). C’est une fois encore géant …Ces ruines sont en centre ville et elles ont vu César …

111 ROME ET VATICAN DU 22 AU 27 JANVIER (21)  

 Elles sont jouxtées par des monuments de la renaissance et du moyen âge.

111 ROME ET VATICAN DU 22 AU 27 JANVIER (22) 

Il est facile de voir l’évolution de la place de la religion avec les monuments religieux construit au cours des temps. Les romains étaient de fabuleux architectes  surtout pour les systèmes d’eau…Mais je crois avoir un faible pour la civilisation grecque et l’héritage tant au niveau scientifique que philosophique ou même culturelle qu’elle nous a laissé. Avec la visite du Colysée, on voit le gout des romains pour les jeux de l’arène. Pour gouverner un peuple,  il fallait leur donner du pain et des jeux….Aujourd’hui par le biais de la télévision de ses jeux et de ces séries, on nous donne des jeux par contre les rations de pain sont en train d’être réduites…

Dans le sous sol de l’arène , il y avait un système de trappes et de coulisses pour faire arriver soit les gladiateurs soit les fauves ainsi que les décors au milieu de l’arène. Trop fort.

Nous avons déambulé dans les rues pavées de la Rome antique avant de finir attablé devant de belles parts de Pizza. C’est le seul menu abordable...

Le lendemain, nous partons à la découverte des places mythiques de Rome et de leurs belles fontaines. Nous commençons par la place di popolo et son église où il y a des œuvres de Caravage, de Rafaël et du Bernin.

111 ROME ET VATICAN DU 22 AU 27 JANVIER (26)  intérieur de l'église

La place est gigantesque en ovale avec des fontaines en son milieu comme il se doit. La deuxième place aura sans problème ma préférence, la place di spagna , avec la fontaine de Bernin et son église de la trinité des monts en haut des marches .

111 ROME ET VATICAN DU 22 AU 27 JANVIER (29) 

C’est un quartier très chic par la présence de magasins de grandes marques  mais où les jeunes et les touristes aiment bien trainés. On continue notre tour avec la fontaine di triton, le quirinal , le palais du président et la fontaine de Trévi et pour finir la place de la république.

Avec ce tour, nous aurons découvert , l’ambiance italienne et des fontaines célèbres utilisés dans de nombreux films.

111 ROME ET VATICAN DU 22 AU 27 JANVIER (33)  111 ROME ET VATICAN DU 22 AU 27 JANVIER (34) 

Le Jeudi , nous repartons dans le quartier historique  avec en préambule la visite du  musée de la chancelleire où il y a une exposition sur les machines de Leonard di vinci . C’est un régal, une découverte …. C’est homme était vraiment un grand génie. Puis nous reprenons avec la piazza di fuori et son petit marché et en se baladant dans le quartier le nez en l’air nous finirons par arrivé au panthéon…Là aussi quel surprise. Ce monument est colossal et si vieux… Nous finirons le tour du jour en se posant gentiment sur la place Navona, au son d’un orchestre de musique pour admirer la fontaine des 4 fleuves. Ce jour là, stéphane malade ne prendra aucune photo.

Rome est une ville extraordinaire. Un voyage dans le temps (de la Rome antique à la renaissance) mais aussi un voyage dans le cinéma italien. Je ne pensais pas Rome aussi superbe mais c’est vraiment un voyage à faire . Pour ce qui veulent y aller en camping car, il y a une aire de camping car dans Rome à 15 euros par jour ( eau, électricité et toutes commodités).

Le lendemain, vendredi , nous reprenons la route, en direction de Florence après avoir souhaité un bon retour aux grands parents. Après ces visites de la capitale italienne, nous avons tous besoin de repos. Les parents de Stéphane reprennent l’avion le samedi matin.

Nous n’irons pas jusqu’en Toscane et nous arrêterons à ORVIETO. Nous y resterons le week end, et tout doucement nous ferons la  visite de la ville en hauteur ainsi que la visite des souterrains qui remontent à l’époque étrusque.

Firenze (31 janvier-1er février): nous ferons la  visite mardi de la ville sous un vent glacial. Un peu partout nous pouvons lire des alertes à la neige. Il y a des dépôts de sel un peu partout dans les rues. Nous aurons si froid que nous ferons la visite au pas de courses chassés par les flocons de neige qui tombent déjà. Je n’aurais pas cru faire la visite de Florence sous la neige. Nous pourrons tout de même admirer la place de duomo,  le ponte vecchio et le palazzio vecchio .

112 FLORENCE LE 1 FEVRIER (4) 

Nous rentrerons vite nous mettre à l’abri dans notre petit camping car et le lendemain, nous nous réveillons sous la neige. Nous décidons de partir sur Pise malgré la neige en prenant notre temps, nous pourrons ainsi admirer les paysages de Toscane sous la neige.

112 FLORENCE LE 1 FEVRIER (7) 

Pisa (2 février) : Nous trouvons une aire de camping car à 800 mètres de la tour et nous nous y installons. Le froid est un peu moins mordant qu’à Florence. Nous ferons la visite de Pise, un peu plus sereinement que la veille. Nous admirerons ainsi la tour  qui est vraiment penchée, la place de duomo et la vieille ville superbe autour du fleuve.

113 PISE LE 2 FEVRIER (1)  113 PISE LE 2 FEVRIER (4)

113 PISE LE 2 FEVRIER (5)  113 PISE LE 2 FEVRIER (8) 

Le soir, le froid se réinstalle et l’alerte météo est loin d’être levée. Nous choisissons de partir directement pour Gènes, histoire de ne pas être bloqué et de rater notre bateau. Nous aurons deux jours pour arriver.

Gènes du 2 au 4 février. Un froid sibérien nous accueille à Gènes. La ville s’étale sur des montagnes qui tombent dans la mer. C’est une succession de criques. Cela doit être très beau quand il fait chaud et que l’on peut s’attarder dehors. A l’extérieur tout gèle. Dedans, je rajoute des couvertures  devant les portes pour garder la chaleur du chauffage. Au bout de deux jours  de grand gel, nous reprenons la route en direction du port. Nous ne pouvons même pas faire le plein d’eau  tout a gelé… Heureusement que nous partons vers la chaleur.

Nous arrivons au port et au lieu d’embarquement. On nous délivrera des billets déchirés et il me faudra monter dans les bureaux pour faire refaire nos billets. Ensuite, nous nous posons dans la queue. Nous admirons les voitures surchargées et les camions avec des chargements de plus de 2 mètre sur le toit. Il y a de véritables vides greniers ambulants. On nous annonce le contrôle de passeport pour deux heures, mais la police ne viendra qu’à quatre heures moins le quart, un quart d’heure avant l’embarquement. Bien sur,  il y a du coup une queue énorme au contrôle de passeport et l’embarquement ne peut avoir lieu car les propriétaires des véhicules de devant sont coincés dans les bureaux de police. Un grand bazar …Vive l’organisation italienne. Nous arrivons à garer le véhicule dans les garages, il n’y a pas de personnels dirigeant les opérations comme dans tous les autres ferrys que nous avons pris. Nous prendre possession de notre cabine qui n’a rien à voir avec le luxe de la traversée Finlande-Pologne. Durant la traversée, le chauffage sera à fond, c’est incommodant. Le navire ressemble à un bateau recyclé, normalement je n’ai rien contre le recyclage mais … Bref, malgré un roulis un peu fort la première nuit, nous arrivons sans encombre à Barcelone puis à Tanger. A Barcelone, les autorités espagnoles, nous interdisent le débarquement, nous sommes pourtant en centre ville. Quel dommage ! Arrivés à Tanger, nous ferons pendant une heure des ronds dans l’eau en attendant que l’on nous accorde l’autorisation de s’apponter. Là de nouveau, nous assistons à un grand n’importe quoi. Il n’y a toujours personne pour organiser le débarquement donc chacun s’organise chef de manœuvre. Très rapidement le pont est enfumé par les gaz d’échappement. Les voitures ayant été garés en marche avant doivent faire demi-tour ou partir en marche arrière. Incroyable, nous sortons sans avoir laissé un morceau de camping car sur un autre véhicule. A la sortie, le bazar continue car ils ont tendu les câbles d’amarrages de travers et les véhicule trop haut ne peuvent passer en dessous. Et Hop une manœuvre de plus. Il nous reste à trouver la sortie du port. Nous aurons du mal à comprendre le fonctionnement mais comme la plupart des démarches ont été faite sur le bateau, nous sommes vite dehors.

 Assilah (6- 7 février)qui sera notre première étape marocaine. Nous arrivons sur un parking à l’entrée de la ville qui sert d’aire aux campings cars de passage ; le lieu est surveillé et face à la mer (l’océan d’ailleurs). Le lendemain,  nous ferons la ville de la médina qui est très sympa, toute blanche avec de petites ruelles tortueuses.

114 ASSILAH LE 7 FAVRIER (1)  114 ASSILAH LE 7 FAVRIER (4)  114 ASSILAH LE 7 FAVRIER (5) 

114 ASSILAH LE 7 FAVRIER (7)  114 ASSILAH LE 7 FAVRIER (14) 

C’est une belle entrée en matière dans le pays. Nous ferons de même un petit tour au souk pour faire le plein de fruit et de légumes.

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114 ASSILAH LE 7 FAVRIER (9)  une femme cantonnier et son drole de chapeau....

Notre premier jour est agréable de par la vue, l’accueil des gens et les prix tout doux (surtout le carburant qui est à 7O cts d’euros le litre). Le lendemain nous partons pour Moulay Bousselham, un village au bord de la lagune.

Moulay Bousselham. (du 8 février au 13) Nous choisissons de prendre la route côtière  et nous découvrons des champs, des  serres tout le long du trajet et une route où seul les deux mètres centraux sont encore bitumé mais aussi largement trouée. Il nous faudra 2 heures pour parcourir les 120 km. Nous nous poserons face à la lagune où les oiseaux viennent hiberner, quelques jours, le temps de se poser et de définir un peu mieux la suite du parcours.

115 MOLAY BOUSSELHAM DU 8 AU 13 FEVRIER (13)  115 MOLAY BOUSSELHAM DU 8 AU 13 FEVRIER (27) 

Le village en hauteur permet d’admirer la lagune et les vagues de l’océan qui viennent se fracasser sur la plage. C’est un joli petit village avec sa grande place son petit marché aux fruits et légumes et poissons et son port. L’accueil est agréable et nous sommes surpris de voir que beaucoup de monde parlent français. Cette facilité de communication nous permet d’avoir des échanges plus importants avec les gens, les pêcheurs…

Nous avons la surprise de rencontrer la famille Berteau avec qui nous étions en correspondance par mail depuis la Cappadoce. Ils arrivent au Maroc après avoir tracé par la route depuis la Turquie jusqu’en Espagne. Les enfants sont heureux ainsi que les parents de se rencontrer. Nous ferons ainsi  quelques balades sur la plage, dans les dunes et en barque sur la lagune à la découverte des oiseaux.

115 MOLAY BOUSSELHAM DU 8 AU 13 FEVRIER (23)  115 MOLAY BOUSSELHAM DU 8 AU 13 FEVRIER (39) 

balade dans les dunes                                  balade au port

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balade en bateau dans la lagune

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La rencontre de voyageurs est toujours un moment fort en convivialité et en chaleur humaine. Encore de beaux moments inscrits dans nos esprits et qui donnent une dimension, une couleur, une tonalité à ce voyage. Nous sommes partis à la découverte  de pays, de l’autre, de nous, de soi aussi, et plus les jours passent, plus nous avons soif de découvrir, plus chaque instant partagé devient intense et moins nous avons envie de rentrer. Nous apprenons à vivre le temps présent dans l’instant présent pleinement, tous les sens en éveil et l’esprit ouvert.

Autour de nous, il y a de nombreux (très nombreux) camping car, la plupart français avec des retraités à leur bord. Il y a comme toujours des personnes plus sympathiques que d’autres mais il est intéressant de découvrir ces oiseaux migrateurs qui partent chaque hiver pour 3 mois au Maroc. Il y a ce qui font toujours le même circuit chaque année et qui restent 2 mois vers Essaouira, il y a ceux qui font des circuits de découverte, les inquiets, les confiants, les grincheux, les voyageurs en convois . Nous regrettons de ne pouvoir vous offrir l’image des antennes satellites dressées toutes dans la même direction une fois la nuit tombée. En effet la nuit venue, les occupants des campings cars se replient dans leurs petits véhicules blancs, les rideaux se ferment et la valse des antennes satellites commence. Un pur moment de poésie…

 

fait un 13 février à Moulay bousselham . température 20°C, 20 000km parcourus

15 janvier 2012

sur un air de sirtaki


La Migration

Pressés de retrouver des températures clémentes, nous filons vers le sud.

Après une dernière soirée commune, nous quittons la famille Keller, qui descendra tranquillement la Grèce jusqu’à Patra pour regagner l’Italie et s’aventurer dans le plaines Siciliennes. De plus, ils doivent finir de réparer leur Caravane  accidentée dans ses parages. Décidément cette partie de la Grèce  est jonchée de panne, de tôle et d’histoire mécanique.

En 2 jours, nous avons parcouru plus de 1000 km passant par Vergina , les pied dans la neige pour atterrir à Delphes sous un soleil rayonnant. Les paysages survolés étaient magnifiques saupoudrées de blanc dans un ciel torturé. Par contre les autoroutes grecs ne sont pas poétique ; toujours  hors de prix et difficiles à éviter.

Delphes

Nous voici sur un haut lieu de tourisme depuis la nuit des temps. Ils n’ont d’ailleurs pas perdu leur tradition hôtelière car les rues de la  nouvelle ville  sont bordées d’hôtels et de pensions. Le site est par contre magnifique. Posée dans un cadre magique, accrochée au flanc de la montagne, les monuments se succèdent et  nous racontent les visites aux pythies et la vie culturelle et sportive qui s’organisait tout autour. Une très agréable visite…

103 DELPHE DU 28 AU 30 DECEMBRE (1)    103 DELPHE DU 28 AU 30 DECEMBRE (2)

le site de Delphes (temple et tresor)

Nous avons passé 2 nuits sur le parking des bus à l’entrée du village et nous avons pu assister tous les soirs  à la balade du père noël en petit train, moment assez comique et irréel.

Tentative à Athènes

Après Delphes et étant à 180 Km de la capitale, nous avions décidé d’aller visiter Athènes le 30 décembre et en plus, nous voulions fêter le passage à la nouvelle année là. Arrivée en ville , nous sommes assaillis par le bruit ,une circulation anarchique (le mot reste faible au vu de la réalité), une organisation urbaine illogique, des embouteillages  fous  et pour finir un camping au prix démentiel(50 euros la nuit). Déçus, nous faisons demi-tour et nous reprenons la route vers le Péloponnèse. Nous avons appris plus tard que l’acropole était fermée pour cause de grève (soulagement). Nous arrivons au canal de Corinthe et pouvons y mesurer la démesure humaine et les travaux d’hercule moderne.

104 CORINTHE LE 30 DECEMBRE (1) le canal de corinthe

La terre a été découpée par l’homme pour laisser passer la mer et par la suite les bateaux.

Les Epidaure

Nous arrivons sur le port et la plage de Néa épidavros. Un vrai petit paradis. Nous nous installons sur le port, et apprécions les plaisirs du bord de mer avec une ambiance et une douceur de vivre . Stéphane lance son filet de pêche et ne ramène que des filets vides, il finit même à l’eau… Il n’est pas encore au point dans le rôle de Zorba le grec…..

105 EPIDAURE DU 31 AU 2 JANVIER (2)  dans l'attente du poisson...

Après sa baignade en mer un 31 Décembre, nous fêtons l’année nouvelle, sur cette plage avec calamars cuisiné à la grecs… et petits plats  mijotés. Nous assistons à un petit feu d’artifice sur la plage. Six kilomètres après néa épidavros, on arrive à Archéa épidavros (l’ancienne épidavros). Le site ancien est immergé et nous faisons une pause sur la plage d’où il est possible de l’atteindre à la nage. Le 2 janvier, nous parons visité épidavros ( épidaure) , le site archéologique.

105 EPIDAURE DU 31 AU 2 JANVIER (5)   105 EPIDAURE DU 31 AU 2 JANVIER (8)

Il ressort de la visite une douceur de vivre, une ambiance douce et bienfaisante atmosphère nécessaire à la guérisson des anciens malades d’Asklipios, fils d’Apollon et dieu de la médecine. Nous sommes surtout impressionnés par le théâtre, pratiquement intact, et son acoustique incroyable. Tous les étés des spectacles ont lieu en ce site.

Nafplio

En Français, on dit Nauplie…Nous avons du mal à comprendre pourquoi les noms des villes ont été tant changé en Français, alors qu’il n’y a aucun problème de prononciation… Sur les cartes, suivant leur origine ,nous avons du mal à retrouver les noms.

Cette ville est superbe, des ruelles pavées, des escaliers, des fleurs  des murs blancs et le tout sur fond de mer bleue et de collines verdoyantes. On retrouve un peu l’ambiance des villes historiques croates. Puis nous allons nous poser sur la plage.

106 NAFPLIO DU 3 AU 6 JANVIER (1)   106 NAFPLIO DU 3 AU 6 JANVIER (2) 

Nous rencontrons un couple d’allemand très sympathique qui nous indique les bons plans à visiter pour les courses et pour faire le plein de gaz. Nous faisons de belles balades en vélo et découvrons des petites chapelles accrochées aux falaises.

106 NAFPLIO DU 3 AU 6 JANVIER (5)  106 NAFPLIO DU 3 AU 6 JANVIER (11) 

106 NAFPLIO DU 3 AU 6 JANVIER (15)

 

Le 6 janvier, jour de l’épiphanie est un jour férié très fêté en Grèce. Nous assistons sur le port à un moment très particulier, après avoir béni l’assemblée et une croix, le pope jette le crucifix dans l’eau et là, de courageux baigneurs se jettent à l’eau pour l’attraper.

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106 NAFPLIO DU 3 AU 6 JANVIER (28) 

Le fait de récupérer la croix amène la chance sur la famille pour l’année. Sous la pluie, après la manifestation, nous quittons cette ville reconnue comme la ville de l’amour et partons vers l’intérieur des terres et Spartes. Le site de Sparte ne présente aucun intérêt, par contre Mystra est un site incontournable. Une ville fantôme avec son château en hauteur domine la ville moderne. Malheureusement, le site est fermé, ils font des économies en fermant durant les périodes de fêtes. Nous restons en haut sur le parking d’entrée alors qu’une tempête fait rage autour de nous (pluie, vent grêle et neige). Le lendemain, le ciel sera lavé de toute tempête et nous pourrons admirer les montagnes environnantes couvertes de neige ainsi qu’un site désert.

Gythio

Nous revoilà parti toujours vers le sud, dans l’ancien port de Sparte. Nous sommes sur la presqu’île de la magne, un doigt sauvage du Péloponnèse. Nous poserons notre campement à Mavrovouni au camping et ferons la rencontre d’une famille de français, la famille Poilane composée de  Thomas, Lucille, Mila (10 ans) et Noée (5ans)  ainsi que d’un couple de Yogi serge et sauca . Nos enfants disparaissent très vite ensemble pour jouer et passer du temps entre eux. Nous faisons de même et passons de longs moments à discuter autour des repas partagés du midi qui s’éternisent jusqu’au milieu de l’après midi.

107 GUYTHION DU 8 AU 14 JANVIER (5)  107 GUYTHION DU 8 AU 14 JANVIER (10) 

la plage                                                      le lever du soleil

107 GUYTHION DU 8 AU 14 JANVIER (12)  107 GUYTHION DU 8 AU 14 JANVIER (13) 

le coucher de soleil                                     le lever de soleil.....etc

La vie s’écoule doucement, un vrai régal. Thomas est architecte, Lucille, conseillère en insertion. Ils sont partis pour 1 an avec leurs 2 filles pour un petit tour d’Europe en camping car. La différence avec nous …, ils tournent dans l’autre sens, ….

Mais y a-t-il un sens pour découvrir le monde ?.... Quel sens donner à ce voyage?...Le débat est ouvert…

Nous essaierons  quelques séances de Yoga, de tantrisme, de lecture de contes et d’échanges que l’on peut qualifier de philosophiques avec serge , sauca, Thomas et Lucille. 

107 GUYTHION DU 8 AU 14 JANVIER (16)   107 GUYTHION DU 8 AU 14 JANVIER (18)  Comment remplir une bouteille de gaz? Avec une autre bouteille degaz suspendu à plus de 2 mètres et les bons raccords! Les instances de sécurité devrait sauter au plafond, mais ça marche...

Le vendredi 13 Janvier, avec la famille Poilane, nous sommes partis au marché de Gythio en vélo  et heureusement que serge et sauca étaient là avec leur camion pour ramener nos achats, car la route fort belle suivait les corniches et les dénivelés de la falaise. (Un peu de sport…)

Il va être très difficile de quitter ce lieu et ses gens.

107 GUYTHION DU 8 AU 14 JANVIER (19)  108 GUYTHION LE 12 JANVIER (3) 

Coco face à la mer                                        petite composition du midi

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de belles tablées au grand air      la plage

108 GUYTHION LE 12 JANVIER (12)   108 GUYTHION LE 12 JANVIER (14) 

petite melée sur la plage

108 GUYTHION LE 12 JANVIER (23)

fleur de cactus

En plus de nous, il y a sur le camping 3 camping car allemand et un camping car anglais, nous rencontrons ces derniers, une artiste peintre et un compositeur. Nous aurons ainsi la chance de découvrir leurs talents et de partager des moments plein de poésie, de mélodies et de couleurs.

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