Oui, cela fait un bout de temps que nous n’avons pas mis à jour le blog. Donc nous allons reprendre l’aventure au 15 janvier en Grèce pour aller jusqu’au Maroc le 13 février en passant par l’Italie.
J’en profite pour répondre aux questionnements de nombreux lecteurs sur « notre trafic » avec les bouteilles de gaz. Malgré des lois européennes sur des politiques communes et des volontés d’harmonisation, les bouteilles de gaz de chaque pays restent différentes au niveau des raccords et des formats. De plus les consignes des bouteilles ne sont valables que dans un seul pays. Il faut donc avoir en réserve des raccords pour chaque pays et accepter de perdre la consigne à chaque changement de bouteille. Ne voulant rien perdre, nous avons donc essayé comme tous les voyageurs rencontrés, de remplir ou faire remplir nos bouteilles de gaz le plus souvent possible.
Gythion (du 15 au 18 janvier): Nous sommes restés encore quelques jours sur cette place. Il faut dire que le lieu est beau, les gens agréables, nous ne sommes pas loin de la ville en vélo. Tout pour réussir un bon séjour. Nous restons aussi car c’est mardi mon anniversaire et autant le fêter avec des gens agréable, dans un lieu sympa plutôt que sur le bord d’un parking.
SERGE ET SEUCA nos yogis preférés
Cela sera une superbe journée; Comme d’habitude, nous faisons les repas du midi ensemble en partageant chacun nos petits plats et ce jour là tout le monde s’est surpassées. Cette jolie assemblée m’offrira un tableau avec des esquisses et des peintures du coin. Plus des écharpes, et autres petites attentions dont la liste serait trop longue à rapporter en cette page. Bref je suis gâtée… Le lendemain, hélas comme prévu, c’est le départ. Nous sommes le 18 janvier et nous avons rendez vous à Rome dans quelques jours. Nous avons remarqué que les dates posées, représentaient des contraintes car cela nous oblige à accélérer ou bien à ralentir. Dans notre cas, il s’agit d’une forte accélération que nous accentuerons par la réservation de notre traversée en bateau pour le Maroc pour le 4 février sur les bons conseils de voyageurs en attente à Gènes. Il n’y a pas que ces rendez vous qui nous font accélérer mais aussi les prix de la vie en Europe, il y a eu une envolée vertigineuse. En Grèce, le prix du gasoil est à 1 euros 50 , le pain à 1 euros 50 seul les fruits et légumes sur les marchés ont des prix raisonnables. Le lait est à 2 euros le litre et la farine (à prix cassé) à 1 euros 20 le kg. Nous avons en référence que les prix français au moment de notre départ début juin 2011 et nos familles et amis nous apprennent que en France aussi l’effet de la crise se fait sentir dans le panier de la ménagère .ça ne donne pas envie de rentrer… D’après tous les voyageurs rencontrés, l’Italie est encore plus chère que la Grèce ?! Mama mia, qu’est ce que cela va être, presque la Norvège en fin de compte….. !? Notre budget n’a pas été calculé avec une telle augmentation de prix et il a fondu comme neige au soleil. Nous ne pourrons pas ainsi nous attarder en Italie et nous préférons partir vers le Maroc rapidement où la vie est parait il moins chère afin de ne pas rentrer dans dix jours.
Bref, nous reprenons notre route dans le Péloponnèse et nous traversons des sites enchanteurs. Nous devons passés des cols où la neige, la glace et le soleil se côtoient afin de sauter de vallée en vallée jusqu’au bord de mer, la cote ouest du Péloponnèse. De là, la route se fait moins sinueuse et moins escarpée et nous atteignons Olympe dans la soirée.
Olympie : Nous voilà posés sur le parking du site des premiers jeux olympiques. Avec les enfants, nous ferons une balade à pied tout autour du site par un sentier aménagé, ce qui nous donne une bonne image des lieux. Stéphane et les enfants commencent à saturer des ruines (comme ils disent) et il est temps de quitter la Grèce et de changer de type de visite. Comme à chaque lieu archéologique, nous referons une petite révision de l’Histoire, ici Grecques et Romaines.
Patra (19 janvier) : Cette ville sera notre dernière étape Grecque. Nous filons au port, pour trouver un ferry pour l’Italie.
Sur le port, nous assistons stupéfait au manège des « clandestins » qui essaient de s’accrocher au dessous des camions. Je ne pensais pas voir cette activité aussi facilement et en plein jour. Du coup à l’entrée du port, le camping-car sera fouillé et le dessous inspecté. La Grèce est un lieu de passage car nous avions vu beaucoup de réfugiés aussi à Alexandroúpolis en provenance des pays plus à l’est. La traversée de nuit du 19 au 20 janvier sera un peu folklorique. Nous n’avons pas pris de cabine (question budget) et nous dormons sur le pont (sur des sièges ou au sol). Jusqu’à Igounoumesta , le bateau est vide mais avant l’arrivée , un marin nous fait comprendre que nous allons être complet… C’était vrai, des gens arrivent de partout, s’installent sur les places libres et au sol. En quelques minutes la salle est pleine et il est devenu difficile de circuler sans enjamber personnes. Des enfants pleurent, des hommes ronflent, d’autres toussent…. La nuit sera longue….
des pas clandestins....
Nous arrivons enfin à Bari avec 2 ou 3 heures de retard. La météo a ralenti le bateau. Nous apprenons que les jours derniers les traversées avaient été annulés et que demain à cause du vent, il n’y aura pas de traversées. Voilà pourquoi nous étions si nombreux à bord. Le camping car est coincé entre les semi-remorques, il fait minuscule. Même les camions étaient nombreux à bord et nous attendrons une bonne heure avant de pouvoir sortir avec coco du bateau. De nouveau, nous assistons à un drôle de manège. ; Des gens montent et descendent des voitures juste avant les contrôles, ils sont repris plus loin discrètement… On ne comprend pas tout, c’est un peu curieux...
Nous prenons la route vers Pompéi avec une tempête que nous prendrons de face tout le long du trajet.
Pompéi ( 20 – 21 Janvier): nous trouvons dans la ville une aire de camping car à 5 minutes à pied du centre ville et du site. Il pleut, nous faisons juste un tour et nous attendons demain, pour les visites. Nous entendons surpris le soir l’angélus, cela fait 4 mois que le rythme et le chant des cloches ne nous accompagnaient plus quotidiennement, c’est une sensation bizarre, nous avons changé de culture, de pays, à nous la découverte… Le site de Pompéi est dans la ville et en même temps c’est normal car c’est la ville elle même qui s’est faite recouvrir par les cendre du Vésuve. D’ailleurs ce matin le volcan domine toute la ville, sous un beau soleil.
la ville nouvelle l'amphithéatre
Le site est extraordinaire, super bien conservé, jusqu’au corps des personnes sur lesquels on devine et même entendre leur dernier cri, c’est très impressionnant. Nous parcourons les rues de l’ancienne cité durant plus de trois heures sans que l’intérêt ne baisse tant il est facile de s’imaginer la vie à cette époque.
Nous comprenons ainsi mieux l’organisation des villes Romaines. Et oui les grecs c’est fini ! Nous avons avancé dans nos cours d’histoire et nous en sommes à a civilisation romaine. D’ailleurs demain, dimanche 22 janvier, nous nous levons aux aurores pour aller à Rome. « Tous les chemins mènent à Rome » a été dit un jour. Et bien oui…. La preuve….
En rentrant, nous visionnerons un « c’est pas sorcier » sur Pompéi, afin de parfaire notre visite.
Rome (du dimanche 22 au vendredi 27 janvier)
Arrivés au camping de Rome, nous retrouvons Panou et Manou, les parents de Stéphane, qui sont déjà installés dans leur chalet depuis la veille. C’est leur cadeau de noël, offert par un de leurs amis, une semaine à Rome pour retrouver leurs petits enfants. Les petits enfants d’ailleurs filent s’installer dans le chalet de leurs grands parents où une chambre leur est réservée. Leur chalet est grand et nous pourrons y cuisiner et y prendre nos repas tous ensemble. En face du camping, il y a un supermarché où nous faisons nos courses.
Le lendemain, lundi, notre première visite romaine sera pour le Vatican. Après avoir pris le bus nous arrivons au pied des murailles de la cité état du Vatican. Nous commençons par le (les) musées. Après avoir subi un contrôle digne des grands aéroports, nous enchainons les visites de salles, de chapelle, de couloirs du Vatican… remplis d’œuvre d’art du sol au plafond.
Nous découvrons l’art de la renaissance et même d’avant car depuis sa création, le Vatican a récolté les œuvres d’art témoins de chaque époque. Les plus grands artistes se côtoient, on ne sait où donner de la tête. D’ailleurs, nous avons tous vu des images de ces œuvres par contre nous n’avons pas la notion des dimensions. Nous avons vu le penseur de Rodin qui est petit, des peintures de Matisse qui sont immenses… des Picassos, des Dali, des Kandinsky, des van Gogh …Bref, cette visite fut un régal . Nous avons fini la visite par les salles peintes par Raphaël et bien sur la chapelle Sixtine. Des lieux mythiques….
Il nous faut ressortir du Vatican pour trouver un restaurant et pouvoir avaler pizza, lasagnes, pain à l’huile… de la bonne cuisine italienne, tout simplement. L’après midi, nous re-rentrons au Vatican par la place St Pierre. C’est incroyable ! Mais nous imaginions tous cette place encore plus grande. Les œuvres du Bernin ornent le Vatican ainsi que toutes les places de Rome. Il y a des artistes vraiment extraordinaires. Nous enchainons avec la cathédrale qui est tout aussi splendide.
La place saint pierre
En fin de journée, les superlatifs viennent à manquer. Nous rentrons les pieds en compote, les yeux explosés par la vision de tant de belles choses…
Le lendemain, au grand désespoir de ma petite famille, on retourne dans la Rome antique et on va visiter le Colysée, les forums romains et impériaux pour finir sur la place Venezzia avec le monument de la victoire et le soldat inconnu (Emmanuel II). C’est une fois encore géant …Ces ruines sont en centre ville et elles ont vu César …
Elles sont jouxtées par des monuments de la renaissance et du moyen âge.
Il est facile de voir l’évolution de la place de la religion avec les monuments religieux construit au cours des temps. Les romains étaient de fabuleux architectes surtout pour les systèmes d’eau…Mais je crois avoir un faible pour la civilisation grecque et l’héritage tant au niveau scientifique que philosophique ou même culturelle qu’elle nous a laissé. Avec la visite du Colysée, on voit le gout des romains pour les jeux de l’arène. Pour gouverner un peuple, il fallait leur donner du pain et des jeux….Aujourd’hui par le biais de la télévision de ses jeux et de ces séries, on nous donne des jeux par contre les rations de pain sont en train d’être réduites…
Dans le sous sol de l’arène , il y avait un système de trappes et de coulisses pour faire arriver soit les gladiateurs soit les fauves ainsi que les décors au milieu de l’arène. Trop fort.
Nous avons déambulé dans les rues pavées de la Rome antique avant de finir attablé devant de belles parts de Pizza. C’est le seul menu abordable...
Le lendemain, nous partons à la découverte des places mythiques de Rome et de leurs belles fontaines. Nous commençons par la place di popolo et son église où il y a des œuvres de Caravage, de Rafaël et du Bernin.
intérieur de l'église
La place est gigantesque en ovale avec des fontaines en son milieu comme il se doit. La deuxième place aura sans problème ma préférence, la place di spagna , avec la fontaine de Bernin et son église de la trinité des monts en haut des marches .
C’est un quartier très chic par la présence de magasins de grandes marques mais où les jeunes et les touristes aiment bien trainés. On continue notre tour avec la fontaine di triton, le quirinal , le palais du président et la fontaine de Trévi et pour finir la place de la république.
Avec ce tour, nous aurons découvert , l’ambiance italienne et des fontaines célèbres utilisés dans de nombreux films.
Le Jeudi , nous repartons dans le quartier historique avec en préambule la visite du musée de la chancelleire où il y a une exposition sur les machines de Leonard di vinci . C’est un régal, une découverte …. C’est homme était vraiment un grand génie. Puis nous reprenons avec la piazza di fuori et son petit marché et en se baladant dans le quartier le nez en l’air nous finirons par arrivé au panthéon…Là aussi quel surprise. Ce monument est colossal et si vieux… Nous finirons le tour du jour en se posant gentiment sur la place Navona, au son d’un orchestre de musique pour admirer la fontaine des 4 fleuves. Ce jour là, stéphane malade ne prendra aucune photo.
Rome est une ville extraordinaire. Un voyage dans le temps (de la Rome antique à la renaissance) mais aussi un voyage dans le cinéma italien. Je ne pensais pas Rome aussi superbe mais c’est vraiment un voyage à faire . Pour ce qui veulent y aller en camping car, il y a une aire de camping car dans Rome à 15 euros par jour ( eau, électricité et toutes commodités).
Le lendemain, vendredi , nous reprenons la route, en direction de Florence après avoir souhaité un bon retour aux grands parents. Après ces visites de la capitale italienne, nous avons tous besoin de repos. Les parents de Stéphane reprennent l’avion le samedi matin.
Nous n’irons pas jusqu’en Toscane et nous arrêterons à ORVIETO. Nous y resterons le week end, et tout doucement nous ferons la visite de la ville en hauteur ainsi que la visite des souterrains qui remontent à l’époque étrusque.
Firenze (31 janvier-1er février): nous ferons la visite mardi de la ville sous un vent glacial. Un peu partout nous pouvons lire des alertes à la neige. Il y a des dépôts de sel un peu partout dans les rues. Nous aurons si froid que nous ferons la visite au pas de courses chassés par les flocons de neige qui tombent déjà. Je n’aurais pas cru faire la visite de Florence sous la neige. Nous pourrons tout de même admirer la place de duomo, le ponte vecchio et le palazzio vecchio .
Nous rentrerons vite nous mettre à l’abri dans notre petit camping car et le lendemain, nous nous réveillons sous la neige. Nous décidons de partir sur Pise malgré la neige en prenant notre temps, nous pourrons ainsi admirer les paysages de Toscane sous la neige.
Pisa (2 février) : Nous trouvons une aire de camping car à 800 mètres de la tour et nous nous y installons. Le froid est un peu moins mordant qu’à Florence. Nous ferons la visite de Pise, un peu plus sereinement que la veille. Nous admirerons ainsi la tour qui est vraiment penchée, la place de duomo et la vieille ville superbe autour du fleuve.
Le soir, le froid se réinstalle et l’alerte météo est loin d’être levée. Nous choisissons de partir directement pour Gènes, histoire de ne pas être bloqué et de rater notre bateau. Nous aurons deux jours pour arriver.
Gènes du 2 au 4 février. Un froid sibérien nous accueille à Gènes. La ville s’étale sur des montagnes qui tombent dans la mer. C’est une succession de criques. Cela doit être très beau quand il fait chaud et que l’on peut s’attarder dehors. A l’extérieur tout gèle. Dedans, je rajoute des couvertures devant les portes pour garder la chaleur du chauffage. Au bout de deux jours de grand gel, nous reprenons la route en direction du port. Nous ne pouvons même pas faire le plein d’eau tout a gelé… Heureusement que nous partons vers la chaleur.
Nous arrivons au port et au lieu d’embarquement. On nous délivrera des billets déchirés et il me faudra monter dans les bureaux pour faire refaire nos billets. Ensuite, nous nous posons dans la queue. Nous admirons les voitures surchargées et les camions avec des chargements de plus de 2 mètre sur le toit. Il y a de véritables vides greniers ambulants. On nous annonce le contrôle de passeport pour deux heures, mais la police ne viendra qu’à quatre heures moins le quart, un quart d’heure avant l’embarquement. Bien sur, il y a du coup une queue énorme au contrôle de passeport et l’embarquement ne peut avoir lieu car les propriétaires des véhicules de devant sont coincés dans les bureaux de police. Un grand bazar …Vive l’organisation italienne. Nous arrivons à garer le véhicule dans les garages, il n’y a pas de personnels dirigeant les opérations comme dans tous les autres ferrys que nous avons pris. Nous prendre possession de notre cabine qui n’a rien à voir avec le luxe de la traversée Finlande-Pologne. Durant la traversée, le chauffage sera à fond, c’est incommodant. Le navire ressemble à un bateau recyclé, normalement je n’ai rien contre le recyclage mais … Bref, malgré un roulis un peu fort la première nuit, nous arrivons sans encombre à Barcelone puis à Tanger. A Barcelone, les autorités espagnoles, nous interdisent le débarquement, nous sommes pourtant en centre ville. Quel dommage ! Arrivés à Tanger, nous ferons pendant une heure des ronds dans l’eau en attendant que l’on nous accorde l’autorisation de s’apponter. Là de nouveau, nous assistons à un grand n’importe quoi. Il n’y a toujours personne pour organiser le débarquement donc chacun s’organise chef de manœuvre. Très rapidement le pont est enfumé par les gaz d’échappement. Les voitures ayant été garés en marche avant doivent faire demi-tour ou partir en marche arrière. Incroyable, nous sortons sans avoir laissé un morceau de camping car sur un autre véhicule. A la sortie, le bazar continue car ils ont tendu les câbles d’amarrages de travers et les véhicule trop haut ne peuvent passer en dessous. Et Hop une manœuvre de plus. Il nous reste à trouver la sortie du port. Nous aurons du mal à comprendre le fonctionnement mais comme la plupart des démarches ont été faite sur le bateau, nous sommes vite dehors.
Assilah (6- 7 février)qui sera notre première étape marocaine. Nous arrivons sur un parking à l’entrée de la ville qui sert d’aire aux campings cars de passage ; le lieu est surveillé et face à la mer (l’océan d’ailleurs). Le lendemain, nous ferons la ville de la médina qui est très sympa, toute blanche avec de petites ruelles tortueuses.
C’est une belle entrée en matière dans le pays. Nous ferons de même un petit tour au souk pour faire le plein de fruit et de légumes.
une femme cantonnier et son drole de chapeau....
Notre premier jour est agréable de par la vue, l’accueil des gens et les prix tout doux (surtout le carburant qui est à 7O cts d’euros le litre). Le lendemain nous partons pour Moulay Bousselham, un village au bord de la lagune.
Moulay Bousselham. (du 8 février au 13) Nous choisissons de prendre la route côtière et nous découvrons des champs, des serres tout le long du trajet et une route où seul les deux mètres centraux sont encore bitumé mais aussi largement trouée. Il nous faudra 2 heures pour parcourir les 120 km. Nous nous poserons face à la lagune où les oiseaux viennent hiberner, quelques jours, le temps de se poser et de définir un peu mieux la suite du parcours.
Le village en hauteur permet d’admirer la lagune et les vagues de l’océan qui viennent se fracasser sur la plage. C’est un joli petit village avec sa grande place son petit marché aux fruits et légumes et poissons et son port. L’accueil est agréable et nous sommes surpris de voir que beaucoup de monde parlent français. Cette facilité de communication nous permet d’avoir des échanges plus importants avec les gens, les pêcheurs…
Nous avons la surprise de rencontrer la famille Berteau avec qui nous étions en correspondance par mail depuis la Cappadoce. Ils arrivent au Maroc après avoir tracé par la route depuis la Turquie jusqu’en Espagne. Les enfants sont heureux ainsi que les parents de se rencontrer. Nous ferons ainsi quelques balades sur la plage, dans les dunes et en barque sur la lagune à la découverte des oiseaux.
balade dans les dunes balade au port
balade en bateau dans la lagune
La rencontre de voyageurs est toujours un moment fort en convivialité et en chaleur humaine. Encore de beaux moments inscrits dans nos esprits et qui donnent une dimension, une couleur, une tonalité à ce voyage. Nous sommes partis à la découverte de pays, de l’autre, de nous, de soi aussi, et plus les jours passent, plus nous avons soif de découvrir, plus chaque instant partagé devient intense et moins nous avons envie de rentrer. Nous apprenons à vivre le temps présent dans l’instant présent pleinement, tous les sens en éveil et l’esprit ouvert.
Autour de nous, il y a de nombreux (très nombreux) camping car, la plupart français avec des retraités à leur bord. Il y a comme toujours des personnes plus sympathiques que d’autres mais il est intéressant de découvrir ces oiseaux migrateurs qui partent chaque hiver pour 3 mois au Maroc. Il y a ce qui font toujours le même circuit chaque année et qui restent 2 mois vers Essaouira, il y a ceux qui font des circuits de découverte, les inquiets, les confiants, les grincheux, les voyageurs en convois . Nous regrettons de ne pouvoir vous offrir l’image des antennes satellites dressées toutes dans la même direction une fois la nuit tombée. En effet la nuit venue, les occupants des campings cars se replient dans leurs petits véhicules blancs, les rideaux se ferment et la valse des antennes satellites commence. Un pur moment de poésie…
fait un 13 février à Moulay bousselham . température 20°C, 20 000km parcourus