CRNO GORA et SHQUIPERIA
Monténégro
Mardi, après les cours et le repas, nous partons en direction du Monténégro en suivant la route côtière qui descend vers le sud. Avant la frontière, nous faisons une halte en supermarché, histoire de finir nos derniers kunas. Pas de problème de passage pour la frontière de sortie, par contre la queue est bien plus longue à la douane pour le Monténégro, de nombreuses voitures en provenance de l’Italie sont arrêtées et fouillées. Nous prenons sagement la file et une dame vient nous réclamer 3O euros pour une écotaxe. Elle n’a aucun insigne ni signe particulier. Nous lui demandons donc qui elle est et prétextons ne pas avoir de monnaie pour atteindre la douane. Le douanier prend nos passeports et nous explique qu’il nous les rendra lorsque nous aurons payé la vignette. Nous apprendrons plus tard que notre vignette ne vaut que 10 euros et qu’ils se sont partagé la différence. Tans pis, ce sont les aléas du voyage…
La monnaie du Monténégro est l’euro même si ce pays n’appartient pas à la zone euro. .. !
Kotor : Nous arrivons à l’entrée des bouches du Kotor. C’est une formidable entrée de mer dans les montagnes, à la manière d’un fjord. Nous décidons de prendre la route qui en fait le tour.
Nous passons par de jolis petits villages de pêcheurs. Ce pays est plus pauvre et plus authentique que la Croatie. Il y a d’ailleurs très peu de touriste. Nous faisons des haltes afin de mieux découvrir la vue et les villages avant d’arriver à Kotor, la ville. Nous prenons place sur un parking 24 heures à coté d’un camping car français. La ville est superbe, des remparts descendent de la montagne abrupte et viennent mourir dans la ville fortifiée.
Les dalles luisantes sont toujours d’actualité créant une continuité avec les villes croates. Nous jouons à nous perdre dans le dédale de rues. L’odeur d’une boulangerie, nous ramènera sur la place. Nous en profitons pour acheter des bureks à la viande pour le repas.
Le soir, nous rencontrons nos charmants voisins. Ils sont des Vosges. Les enfants jouent avec leur chien. La ville est bruyante, le klaxon est utilisé et il y a du monde partout. Les lumières sur la ville et sur la baie sont magnifiques. Nous dormons là (15 euros). Le lendemain, nous refaisons un petit tour en ville et des courses au marché sur le port. Nous apprécierons le fromage et le jambon de pays que nous prendrons pour le repas du midi.
Cetinje : Nous prenons une route qui grimpe en lacet dans la montagne, 27 virages en épingles et le précipice tout du long. Nous passons de 0 à 1200 m d’altitude en quelques kilomètres. La route est étroite et heureusement que de temps en temps de petites alcôves sont aménagés dans la paroi ou sur des terrasses. Arrivée en haut, nous avons une vue extraordinaire sur la mer et sur toute la bouche de Kotor.
En redescendant le paysage change. Nous sommes en montagne avec l’agriculture, l’élevage et les petits villages. Les couleurs sont devenues automnales.
Nous arrivons à Cetinje, l’ancienne capitale autour de 800 m d’altitude. Nous nous installons au parking devant les monuments à visiter. Un papi, nous saute dessus pour le paiement. C’est 10 euros la journée, 2 seulement pour les voitures. On y restera la nuit car c’est surveillé. Un autre camping car , suisse,(1 pick up avec cabine au dessus) est sur le parking.
Nous partons à la visite des monuments ; un monastère, le palais billard et la maison de Nicolas 1er. Il y a plein d’anciennes ambassades dans la rue piétonne principale. L’ambiance est très sympa, détendue avec un brin de nonchalance. De retour au camping car nous mangerons et faisons les cours. Le parking est occupé par un marché de souvenirs et de babioles en tout genre. Des voitures épaves posés sur le parking servent de lieu de stockage.
Nous rencontrons les occupants de l’autre véhicule, Nicolas et Emmanuelle avec leurs 2 filles. Ils ont passés quelques jours au Monténégro et ils nous indiquent des « bons plans ». Le gardien du parking leur fait signe de partir car leur temps est fini, il crie gesticule (c’est assez local) et au final arrive avec une grosse part de gâteau au chocolat pour les enfants. Ils repartent plus à l’est dans le parc national. Nous reprenons notre train-train et la classe. En fin d’après midi, nous achèterons des bureks au fromage et à la viande (c’est trop bon…).
Le soir arrive, les vendeurs plient leur étalage et la faune de la nuit arrive, il y aura du bruit, une vingtaine de jeunes sont posés sur le marché mais nous ne seront pas ennuyés. Au petit matin, nous observons que notre batterie cellule a de grand signe de faiblesse. Nous allons donc redescendre sur la côte pour trouver une batterie dans un port. Nous ferons les cours un peu plus tard.
Budva et petrovac
Sur la côte, nous retrouvons la civilisation. Nous nous arrêtons dans un parking payant à proximité de la vieille ville. Pendant que l’on fait les cours Stéphane part à la recherche d’une batterie à décharge lente, en vain. Peu de temps après un camping car français vient se poser à coté de nous. Ils reviennent de Grèce et ont traversé l’Albanie, à l’aller par la cote et au retour par le centre. La route était catastrophique du 15 à l’heure. Nous sentons que nous resterons sur la cote albanaise. A la fin des cours, nous partons visiter la vieille ville. On retrouve la ville fortifiée entourée de rempart et un petit port où trône les gros bateau à moteur à la manière de saint trop.
Affamés par nos pérégrinations, nous allons dans un restaurant que Stéphane a repéré en faisant son tour. Le repas de midi salade + gullash + macaroni coute 3 euros , INES choisi des calamars grillés avec des pommes de terre( 8 euros) excellent et Loïc, un gros steak haché frites avec des légumes grillés(4,5 euros). Repus, nous retournons au camping car et nous reprenons la route côtière. Nous nous arrêtons dans différents petits monastère en surplomb de la route ; ils sont magnifiques. Nous tentons de dormir sur le parking d’un monastère mais on nous refuse l’autorisation. Nous ne sommes pas sur qu’ils aient bien compris notre demande. Nous passons devant i un joli village relié par une bande de sable à la terre. Nous nous arrêtons dans un camping à Petrovac. Il coute 10 euros pour la nuit avec électricité et douche chaude. Nous sommes trois au camping. Nous partons à la plage qui est une baie ouverte avec de petits graviers, des falaises et des petites iles.
Le Monténégro a quelques possibilités de développement touristique et en particulier dans cette région, mais il y a du boulot. Le coucher de soleil sur les montagnes est superbe. Le lendemain, nous sentons que l’orage tourne et que la pluie n’est pas loin.
Après la matinée de cours, nous partons pour le lac skodar et la petite route qui le longe.
Le lac skodar
Nous prenons le tunnel qui permet de rejoindre la cote à la capitale, superbement moderne. Nous arrivons au bord du lac et nous nous engageons dans une minuscule rue avec quelques appréhensions. Un homme nous fait signe de nous garer sur le coté pour avoir des informations touristiques. Quelques kilomètres plus loin, une voiture arrive et le conducteur nous dit que pour visiter le lac , il y a un bateau qu’il fallait se garer là où le vieil homme nous disait, que la route est très étroite et que nous allons avoir beaucoup de difficultés à passer. Nous ne savons pas si ces renseignements sont vrais ou si c’est de l’argument pour vendre sa croisière. Ils nous annoncent du mauvais temps pour les jours suivants.
La route est, en effet, étroite; elle est accrochée à la falaise en surplomb du lac. Il y a maxi 20 cm de chaque coté du camping car. Heureusement que de temps en temps des niches sont creusés dans la montagne pour permettre le croisement. Les croisements sont des manœuvres de précision. La vue est splendide et vertigineuse. Il est par contre impossible de s’arrêter pour prendre des photos. De temps en temps, il ya des petits villages de montagne. Aucun panneau n’indique la route à prendre. Nous choisissons la route la moins étroite ou celle qui suit la rive du lac. Dans la première partie du lac, sur les iles, des monastères orthodoxes ont été construits. Dans la deuxième partie, nous croiserons des mosquées. Nous avons changé de région et de majorité religieuse. Epuisés, les yeux remplis d’images nous arrivons sur la grande route et nous décidons de continuer la route vers l’Albanie.
ALBANIE
Skodar( la ville) et Bushat
Nous passons la frontière, vendredi 7 octobre, sans aucun problème. Le douanier albanais nous parle d’un match de foot France Albanie mais nous ne sommes pas au point. Cela sera la plaisanterie la plus courante lors de nos futures rencontres.
De l’autre coté, le changement est brutal, la pauvreté est flagrante et les ordures sont très présentes dans le paysage. Des mendiants tendent la main au bord de la route. Nous sommes à un poste frontière et ces coins là ne reflètent pas le pays.
Nous avons l’adresse d’un camping tenu par un hollandais. Nous suivons les indications et arrivons dans un petit village. Nous nous y installons le temps de prendre nos marques et le temps que l’orage passe. Le camping est inondé, l’orage a fait des dégâts la veille et l’électricité est aléatoire et internet ne fonctionne pas. Dans la nuit, l’orage reprendra et il se déchainera. La pluie ne s’arrête pas et nous décidons de nous poser un jour en attendant une accalmie.
Le lendemain samedi 8 octobre, nous rencontrons un français qui voyage en vélo autour du monde. Il est parti depuis 2 mois de Paris. Nous allons visiter le village avec lui. Nous sommes observés comme des bêtes curieuses. Il y beaucoup d’hommes ou des garçons dans la rue. Par contre, nous ne rencontrerons pas de jeune fille. Les femmes sont dans les commerces. Les gens sont extraordinaires, ils discutent très facilement sont curieux et très gentils.
Dimanche, 9 octobre, pas classe ce matin, nous reprenons la route. Nous proposons à Ronan, le cycliste, de l’avancer jusqu’à la prochaine grosse ville. Nous voilà à 5 dans le camping car.
KRUJE
La route est un peu chaotique jusqu’ au village et nous pouvons sur le chemin voir les boucheries en plein air. Nous sommes très loin des normes européennes d’hygiène. L’Albanie est notre premier pays aux saveurs exotiques. Nous nous arrêtons au bout de la route au parking gardé au milieu du village, situé à prés de 600 mètres d’altitudes. C’est l’ancienne capitale (au milieu du 15 ème siècle). Nous sommes à coté du Bazar qui a été réhabilité en 1960. C’est déjà un petit aperçu de l’orient avec toutes ses boutiques et ses étalages. Le chemin du bazar amène à la forteresse (Construite au VI et reconstruite au XIII) en haut de la colline.
Les vendeurs sont sympas, un peu de marchandage, d’humour, des échanges dans toutes les langues mais aucune agressivité. D’en haut, il y a une vue sur toutes les montagnes environnantes et sur la ville. Sur le chemin de retour, nous nous arrêtons chez le boulanger. Il est posé derrière son établi avec les sacs de farine à coté et le four de l’autre, c’est que de l’authentique et le pain à l’air trop bon. Nous allons au restaurant et nous avalons des pizzas.
Le gardien du parking monte sur la terrasse du bar d’à coté pour mieux dominer son territoire et réglementer la circulation ; tant mieux car le camping car dépasse sur la chaussée. Nous reprenons la route avec notre nouveau passager qui souhaite nous accompagner jusqu’à Bérat, ville classé Unesco au centre de l’Albanie.
Bérat
La route est longue et la vitesse réduite au vu de l’état de la route. Arrivée de nuit sur la place, au pied de la citadelle, nous ne savons où nous poser. Stéphane descend pour faire un tour et il se fait interpeller par le proprio d’un restaurant qui nous propose de rester dormir sur son parking pour 200 lek soit moins de 1 euro 50. C’est super et en plus nous avons la vue su la vallée, de son parking. Posé à l’abri dans son jardin, nous irons prendre une soupe typique albanaise, excellente chez lui pour 2 euros la soupe. Il nous bichonne. Nous sort les serviettes propres dans les sanitaires, le papier toilette. Que de petites attentions bien agréables. Ronan choisira de dormir sous une table sur la terrasse.
Lundi 10 : Visite du magnifique village ou plutôt de la forteresse- citadelle, toujours en état et en plus habitée et vivante (entrée 100 lek pour les adultes).
Construite à la fin du 4 av JC, cette forteresse a été reconstruite et élargie au fil du temps, les remparts ont été finis en 1440. Au début, il y avait 32 églises, aujourd’hui, il n’en reste que 7.
On trouve aussi 2 mosquées dont une a été construite avant l’invasion des turcs. Une citerne souterraine du palais des pachas est aussi visible. Il y a une petite église byzantine superbe, St Nicolas. Un homme, depuis que l’on est rentré sur l’acropole, nous fait le guide.
En sortant de la citadelle, nous descendons vers les quartiers autour de la ville (quartier Mangalem). Il y a une atmosphère de village de montagne, on pourrait se croire au Népal par moment mais certainement hors du temps. C’est très particulier et très agréable.
Notre batterie cellule est toujours faiblichonne et nous devons nous brancher dans le restaurant. Finalement, c’est le départ pour Apollonia, nous remercions l’aubergiste et nous reprenons la route. (Angjell au restaurant « lazaro »).Nous achetons de l’eau spéciale pour remplir la batterie à la station service. L’état de la route est lamentable et quelques kilomètres plus loin, un grand bruit se fait entendre à l’arrière, le porte vélo vient de lâcher, les vélos sont sur la route. Arrêt presque immédiat au bord de la route, car nous trainons les vélos toujours attachés. Stéphane et Ronan entreprennent une réparation pendant que pour les enfants les cours reprennent.
Des automobilistes ralentissent ou s’arrêtent pour nous demander si nous avons besoin d’aide. Des bergers passent. Nous repartons après une réparation qui, nous espérons, tiendra.
La route est affreusement mauvaise, il y a des trous énormes, des passages sans revêtements….Puis tout à coup, c’est la surprise. Des champs de pétrole nous entourent, et bien sur des derricks, des pompes, des citernes, c’est surréaliste. Il y a même des moutons au milieu.
Nous arrivons à Fier où nous demandons notre chemin. Il faut dire que depuis le Monténégro le GPS ne nous sert plus à rien il ne connait qu’une route( et encore), la principale par pays. De charmantes dames, nous font même un dessin sur un bout de papier. Arrivé à la tombée de la nuit à Apollonia, nous nous installons sur le parking du site. Ronan monte sa tente, à l’arrière du camping car. Il y a un autre camping car sur le site, nous allons les voir et nous découvrons une famille de français avec 4 enfants. Nous prendrons l’apéro ensemble, les enfants dans un camping car , les adultes dans l’autre.
Apollonia
Dans la nuit, les cris de différents animaux sauvages et les aboiements des chiens me réveillent. Une chouette à même élue domicile sur notre toit. De là haut, elle a une vue superbe sur l’environnement et la chasse n’est que meilleure. Lorsque j’ouvre le volet de ma fenêtre, elle vient se poser dessus et nous passons un bout de temps à s’observer, à 20 cm de distance l’une de l’autre. J’imagine que je dois avoir les yeux aussi ronds qu’elle.
Mardi 11,Le matin, de nombreuses personnes sortent de petits chemins, on dirait qu’ils sortent de fourrés. Il doit y avoir des habitations dans les alentours mais pas de routes pour s’y rendre. Chaque passant nous salue de la main, nos rendons les saluts ,il y a même un berger qui viendra dans le camping car nous serrer la main. Les cours reprennent et Loïc expédie ses cours afin de jouer rapidement avec les autres enfants. Stéphane et Gael sont partis avec leurs 4 enfants pour un tour d’Europe de 6 mois. Ils nous passent des renseignements sur des lieux de stationnement et nous prendrons le repas en commun et finiront avec des cerfs volants. Ils reprennent la route et partent pour Butrint , nous échangeons nos contacts car nous pouvons nous retrouver sur le chemin.
La visite d’Apollonia, superbe site, se fait l’après midi.
C’est le plus grand parc archéologique du pays. Elle a été fondée par des colons grecs vers 600 av JC et a été abandonné au IV ème siècle. Depuis personne ne l’habite ce qui explique son excellent état de conservation. Elle a connu l’occupation romaine, puis les goths. Au XII ème siècle avec l’implantation du monastère sainte marie, le site retrouve une occupation. Les fouilles débuteront lors de la première guerre mondiale sous contrôle austro-hongrois. Entre les 2 guerres, les français prennent le relais, puis pendant la 2ème guerre les italiens. Le site ne sera ouvert qu’après 1991, après la chute du régime communiste.
Nous sommes, en dehors, des archéologues seuls sur le site, ses vestiges nous racontent en exclusivité leur histoire. C’est une sensation grisante. Nous discutons un peu avec les archéologues sur les fouilles, les autres sites et nous retournons au camping car.
Le soir nous revoyons les gens passés autour de nous, re- salut et les « au revoir ». Et une nuit de plus avec ma chouette sur le toit du camping car et les aboiements des chiens au loin.
Butrint et Ksamil
Mercredi 12 octobre, nous sortons d’Apollonia et nous passons à Fier. Nous avons toujours notre passager clandestin, Ronan, qui nous accompagne un petit bout de route en plus. La circulation sur la route est un peu anarchique. Nous nous arrêtons au village faire le plein d’eau au lavazh gratuitement. Pendant ce temps, je fais des courses et discute avec les marchandes de burek, et l’épicière. L’épicerie prête son tuyau pour qu’on puisse faire le plein… Plus loin sur la route, il y a eu un accident de la route, la police est là, elle prend les mesures au mètre. Plus loin nous rencontrerons une vraie route, on fait du 9Okm/h. Ce qui devait arriver, arriva, Stéphane se fait arrêter et gronder gentiment. Après la grande route, nous prenons la route côtière et les passages de cols qui sont absolument splendides.
De petits villages avec de petites plages ponctuent le voyage. Nous nous tremperons les pieds et plus pour certains au passage. Nous arrivons à Ksamil à la nuit tombée. Nous trouvons l’adresse du camping que nous a indiqué la famille de français mais la route pour y aller à l’air peu praticable. La ville est bizarre, il y a des maisons écroulés par endroit comme si un ou plusieurs piliers avaient lâché ou alors … un tremblement de terre.
Nous apprendrons qu’il s’agit de mauvaise fabrication de ciment pour faire des économies. Une voiture s’arrête devant nous et nous propose de nous amener à un camping. Nous le suivons et nous arrivons au camping paradise. Le camping est fermé mais on peut rester sur le terrain au bord de la plage pour 5OO lek soit 4 euros. C’est génial, la crique est splendide et les garçons (Stéphane, Loïc, Ronan) partent faire des courses dans le village.
Le lendemain matin, jeudi 13 0ctobre, cours et baignade, surtout Loïc et Ronan.
L’après midi, nous partons visiter le site archéologique de Butrint. Ce site se trouve dans un espace humide protégé. Le paysage est superbe. Le site est aussi magnifique, c’est le plus beau d’Albanie. Ce site a des ruines de l’époque grecques à médiévales.
Nous sommes depuis quelques temps au milieu de ruines datant de l’époque grecque, sans personnes, avec l’histoire que pour nous. On en profite cela ne sera pas pareil en Grèce.
A la fin de la visite, nous décidons de prendre le bac et de partir en Grèce qui n’est pas loin. Nous prenons donc le bac pour traverser le lac et continuons la route sur des chemins de terre.
Nous sommes prêts pour voyager en Afrique, ça y est.
Finalement, nous rejoignons une route qui va à la frontière que nous passons sans problème avec Ronan toujours avec nous. Descendus des montagnes et ayant rejoint la cote à Igoumenista, nous empruntons l’autoroute pour les météores. Plus rien à voir avec la route albanaise, il y a du goudron sur la route, pas de trou et plusieurs voies. Par contre, il y a des tonnes de panneaux partout et des éclairages sur l’autoroute, on comprend que la Grèce soit endettée. Il y a eu surement des abus dans les commandes…. A notre gout. A la nuit tombée, nous nous rendons compte que nous n’avons pas de feu de croisement. Nos ne pouvons donc pas continuer à rouler. Nous sortons de l’autoroute et nous nous arrêtons à Dodoni, un petit village au nom évocateur pour dormir sur un parking. Le lendemain, vendredi 14 octobre, nous reprenons la route et nous arrivons au météore. A la fin de l’autoroute, nous avons retrouvé la petite route de montagne avec les nombreux camions et un plus rock en roll que les autres, surtout pour sa conduite.
photo spécial dédicace pour Daniel
Si je devais faire un point sur ce passage en Albanie, je dirais que l’Albanie est un pays a visiter rapidement tant que ses habitants sont aussi charmants aussi authentiques et accueillants. Le tourisme arrive du moins des infrastructures hôtelières se construisent un peu partout mais toutes les infrastructures ne suivent pas. Par exemple, pour les ordures il ya des poubelles mises en places mais la plupart du temps, tout est à coté ou alors le feu est mis dedans pour faire le traitement et nous ne sommes pas sûr que l’organisation des déchets ménagers soit au point. Bref, il y a du boulot avant que ce soit au gout du touriste critique.